Fort d'Aubin-Neufchâteau

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Le Fort d'Aubin-Neufchâteau fut un ouvrage de la Ceinture fortifiée de Liège.

Après la chute du fort d'Ében-Émael, le fort de Aubin-Neufchâteau aidé des forts de Battice et de Barchon, bloque les troupes Allemandes durant 11 jours, perdant 7 tués et 20 blessés.
L'ennemi laissa plus de 2000 hommes devant ses murs, le fort subit 23 assauts d'infanterie précédés de bombardements lourds d'artillerie et aérien.
Les troupes allemandes avoueront avoir subi devant ce fort le plus dur combat d'artillerie du front de l'Ouest.

Le fort résiste jusqu'à épuisement des ses moyens, tourelles détruites et sans munitions pour ses défenses rapprochées, le bloc d'entrée sera pris de vive force après que la dernière grenade ait été lancée par les défenseurs.
Le commandant D'Ardenne et quelques officiers voulurent continuer le combat dans les galeries, ce qui fut refusé par le comité de défense.

Le bloc d'entrée étant en partie investi par l'ennemi, sans grenades et presque sans munitions FM et fusil, le commandant du se résoudre à rendre ce qui restait de l'ouvrage, ceci après deux refus de reddition aux parlementaires.

La garnison put sortir en armes entre une haie d'honneur allemande.
Tout ce qui pouvait servir à l'ennemi avait été détruit.

En 1942, le fort est l'objet d'essais d'armes secrètes allemandes dont " l'obus Röchling ", missile de deux mètres à même de percer 4,50 mètres de béton armé.

Le fort est toujours un domaine militaire géré par des bénévoles ayant connu les anciens de la garnison et dont la mission est de perpétuer le souvenir de ces braves.

Suprême insulte aux défenseurs, ce lieu hautement historique, cette "nécropole" fut réduit à l'état d'épave suite au prélèvement de ses cuirassements et au ferraillage des années 60.

Vers 1989, une relève aida les anciens de l'équipage à nettoyer le site et à le rouvrir en toute sécurité au public.

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