Florimond de Mercy-Argenteau

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Florimond-Claude de Mercy-Argenteau (1757)
Florimond-Claude de Mercy-Argenteau (1757)

Florimond-Claude, comte de Mercy-Argenteau était un diplomate belge né à Liège en 1727 et mort à Londres en 1794.

Fils adoptif du Feld-maréchal Claude Florimond de Mercy, il fut d’abord représentant de la cour de Vienne à Turin puis à Saint-Pétersbourg. Grand admirateur de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, il remplaça en 1770 Starhemberg au poste d’ambassadeur d’Autriche à Paris, où il était l’espion de l’impératrice auprès de la jeune dauphine Marie-Antoinette. Ne souhaitant que le bonheur de son ancienne élève et craignant à tout moment que celle-ci le soupçonnât d’espionnage, il tenta de l’influencer en faveur de la maison de Habsbourg, au risque de la faire détester des Français. Il essaya vainement de réfréner les goûts dispendieux de la reine.

Le comte de Mercy-Argenteau considérait et mit dans la tête de la dauphine qu’elle pouvait très facilement gouverner Louis XVI, vraisemblablement écervelé. Cette erreur grossière poussa Marie-Antoinette à mépriser le dauphin, qui était pourtant d’une intelligence remarquable.

En 1789, Mercy-Argenteau quitta Paris et devint représentant de l’empereur Joseph II à Bruxelles dans les Pays-Bas autrichiens, avant d’être nommé au même poste à Londres en 1794, peu de temps avant sa mort.

En 1775, il acheta la baronnie de Conflans-Sainte-Honorine, après la seigneurie de Neuville-sur-Oise où il s’était établi. Il y fit embellir le château et installa sa maîtresse, la cantatrice Rosalie Levasseur, dans le hameau de Chennevières, dépendant de Conflans. Il venait souvent la visiter et un enfant adultérin naquit. Le chemin qu’il empruntait de Neuville à Conflans s’appelle de nos jours « rue de l’Ambassadeur ».

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