Ferdinand Kürnberger

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Ferdinand Kürnberger est un écrivain autrichien né le 3 juillet 1821 et mort le 14 octobre 1879.

Il fut l'un des écrivains les plus influents de la littérature viennoise dans les années soixante et soixante-dix. Mais comme Friedrich Nietzsche, il nourrira une réelle aversion pour l’esprit et la culture germaniques.

Même s'il est aujourd'hui connu surtout pour sa participation à la révolution de 1848, qui l’obligera à fuir en Allemagne, à Dresde où il sera arrêté l’année suivante pour sa participation à la rébellion, il ne passera à la postérité que grâce à un autre viennois : Ludwig Wittgenstein, qui le cite en ouverture de son Tractatus logico-philosophicus: "... et tout ce que l'on sait, qu'on a pas seulement entendu comme un bruissement ou un grondement, se laisse dire en trois mots".

Wittgenstein a convoqué Kürnberger pour ouvrir son ouvrage, non tant pour la qualité intellectuelle de ce dernier, mais uniquement parce que cette devise illustre parfaitement le propos du philosophe quant à l’indicibilité des choses vraiment importantes et qu’il conclut par sa fameuse dernière proposition : « Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ».

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