Famille de Croÿ

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La Famille de Croÿ est une ancienne et illustre maison de la noblesse européenne.

Sommaire

[modifier] Présentation

On trouve les premières traces de la Maison de Croÿ au XIIe siècle, en Picardie. On la fait descendre d'André III, roi de Hongrie (1290-1301). Elle a pris son nom du village de Crouy (Somme).

Le seigneurie de Croÿ fut élevée au rang de duché par le roi Henri IV en 1598 en faveur de Charles de Croÿ, duc d'Aerschot, droit confirmé par Louis XV en 1768.

La maison de Croÿ remonte aux rois de Hongrie, de la dynastie des Árpád, que la légende fait remonter à Attila.

Marc de Hongrie, chassé par son frère et dépossédé de son royaume, se réfugia en France, en 1147. Il épousa Catherine de Croÿ. De ce mariage est issue l'actuelle maison princière et ducale de ce nom. Le seigneurie de Croÿ fut élevée au rang de Duché par le Roi Henri IV en 1598. Droit confirmé par Louis XV.

La maison de Croÿ est du nombre de ces grandes familles dont le nom et l'existence politique se trouvent liés depuis plusieurs siècles à tous les événements remarquables de l'histoire. Un caractère qui lui est propre, ou du moins qu'elle ne partage qu'avec très peu de maisons illustres. C'est que plus on remonte vers le berceau de son origine, plus on trouve de faits qui attestent de sa noblesse, de sa puissance et de son antique splendeur. Elle fut admise à siéger, parmi les princes, aux diètes de l'Empire, depuis l'année 1486.

Longtemps avant cette époque et, depuis, sans interruption, la maison de Croÿ n'a pas cessé d'être appelée aux places les plus éminentes du clergé, de la diplomatie, de la cour et des armées de France, en Bourgogne, en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas et en Russie.

Elle a donné naissance à deux cardinaux, l'un en 1517, archevêque de Tolède, primat d'Espagne et chancelier de Castille, l'autre grand aumônier de France et archevêque de Rouen ; deux évêques et ducs de Cambrai, princes du Saint-Empire ; cinq évêques de Thérouanne, de Tournai, de Camin, d'Arras et d'Ypres ; un grand-bouteiller, un grand-maître et un maréchal de France ; six chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit ; un tuteur, parrain et premier ministre de la personne de l'empereur Charles Quint, grand-chambellan, grand-amiral et premier ministre de ce monarque et bien sûr régent de l'empire à la mort des parents de Charles V ; un grand chambellan et premier ministre de Philippe le Bon, duc de Bourgogne ; un grand-maître et plusieurs maréchaux de l'Empire ; un grand-écuyer du roi d'Espagne, un dignitaire de la même charge près d'Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, en 1555 ; un gouverneur-général des Pays-Bas en 1573 ; treize généraux des armées bourguignonne, impériale et espagnole et sept généraux au service de la France ; un généralissime des années du Tsar Pierre le Grand, quatre chefs du Conseil des finances aux Pays-Bas et un surintendant des finances de Philippe III, roi d'Espagne ; enfin un grand nombre d'ambassadeurs et de ministres plénipotentiaires aux diètes de l'Empire, en France, en Espagne, en Italie et en Angleterre.

A ce brillant palmarès fait par le chevalier de Courcelles, ajoutons que cette maison a donné naissance également à des députés, des sénateurs et Pairs de France.

Le gouvernement du duché de Brabant et des comtés de Flandre et de Hainaut a été, pour ainsi dire, héréditaire dans cette maison. Deux de ses branches sont depuis plus de deux siècles en possession de la grandesse d'Espagne, et elle offre l'exemple unique, même parmi les maisons princières où l'on remarque le plus d'illustrations, de compter en 1979, trente-deux chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or.

  1. Cette famille, établie en Picardie, est dite de Croÿ-Solre. Elle s'est subdivisée en plusieurs branches :
    1. les sires de Croÿ-et-de-Renty, éteints en 1612 ;
    2. les marquis d'Havré, éteints en 1700 ;
    3. les comtes du Rœulx, éteints en 1585 ;
    4. les princes de Croÿ et du St-Empire, éteints en 1702 en la personne de Charles-Eugène de Croÿ, généralissime des armées russes, mort en Livonie prisonnier de Charles XII de Suède ;
    5. les princes de Chimay, éteints en 1521 ;
    6. les princes de Solre et de Mœurs, devenus branche ainée en 1767, par l'extinction des précédents ;
    7. les ducs d'Havré-et-de-Croÿ, connus surtout dans ces derniers temps et qui se sont éteints au XIXe siècle.

[modifier] Membres

[modifier] Bourgogne

[modifier] Croÿ-Aerschot

[modifier] Croÿ-Havré

[modifier] Première ligne

épouse de Charles Philippe de Croÿ.
épouse de Charles Philippe de Croÿ.
Dessin de la chasse et du corps momifié de Charles Eugène de Croÿ (Église St. Nicholas de Tallinn)
Dessin de la chasse et du corps momifié de Charles Eugène de Croÿ (Église St. Nicholas de Tallinn)
Château des Croÿ, Havré
Château des Croÿ, Havré
  • Charles Philippe de Croÿ (1549-1613) épouse Diane de Dommartin, marquise d'Havré, baronne de Dompmartin, dame de Fontenoy-le-Château, de Bayon, d'Hardemont et d'Oginvillier. (30/09/1552-162?),
  • Charles Alexandre de Croÿ
  • Ernst Bogislaw von Croÿ (1620-1684)

[modifier] Deuxième ligne

[modifier] Croÿ-Roeulx

[modifier] Origines

[modifier] Époque contemporaine

[modifier] Bibliographie

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes