Evilard

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Evilard
Administration
Pays Suisse Suisse
Canton Berne
District Bienne
Langue(s) 60% Allemand,40% Français
Maire Daniel Nussbaumer
Localité(s) Evilard, Macolin
Code postal 2533 et 2532
N° OFS 0372
Site Web www.evilard.ch
Géographie
Coordonnées 47° 09' N 07° 14' E 
Altitude 697 m
Superficie 3,6 km²
Communes limitrophes Bienne, Orvin, Lamboing, Tüscherz-Alfermée.
Démographie
Population 2 299 hab. (1er janvier 2007[1])
Densité 638,6 hab,/km²
Gentilé
Localisation
Localisation de Evilard

Evilard (en allemand : Leubringen) est une commune suisse du canton de Berne, située dans le district de Bienne. Elle est formée par les localités de Evilard et de Macolin réunies depuis quelques années déjà. Evilard est une commune bilingue français/allemand.

Sommaire

[modifier] Géographie

La localité d’Evilard est située à 1 kilomètre à vol d’oiseau de Bienne, à une altitude moyenne de 698 mètres. La localité de Macolin est située à 875 mètres d’altitude.

Point inférieur = 620 m s/m à Evilard (Chemin sur Beaumont). Point supérieur = 1070 m s/m à Macolin (Hohmatt).

Il s’agit d’une commune à caractère résidentiel accentué.

Par beau temps, Evilard et Macolin offrent une vue panoramique sur la Plateau suisse, ainsi que sur la chaîne des Alpes, du Mont-Blanc aux Alpes glaronaises.

Elle dispose d’une école française et d’une école allemande ainsi que d'une classe de jardin d'enfants bilingue.

[modifier] Histoire

La première mention écrite de la commune remonte à l’an 1300, sous le nom de Lomeringen. Le nom du village de Macolin est certainement d'origine burgonde. Il est connu depuis 1305, il sécrivait alors Macalingen; en 1342, il devint Macoleyn, puis Maglingen en 1536 et Mahlingen en 1856.

De 1798 à 1815, Evilard a fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. Par décision du congrès de Vienne, la commune Evilard fut attribuée au canton de Berne, en 1815 et incorporée au district de Nidau. En 1832, la commune a rejoint le district bilingue de Bienne.

En 1902, les habitants d’Evilard ont refusé un projet de fusion avec la ville de Bienne.

[modifier] Écoles

[modifier] Économie

  • Montres Delance

[modifier] Institutions politiques

La commune d’Evilard est représentée au Conseil des affaires francophones du district bilingue de Bienne, communément appelé le CAF. Il s'agit d'une institution politique non parlementaire qui a pour rôle d'exercer les compétences particulières attribuées par le canton de Berne à la minorité francophone du district bilingue de Bienne (Ville de Bienne et commune d'Evilard).

Créé par le canton de Berne en 2006 afin de promouvoir le bilinguisme et renforcer le rôle des francophones dans le district bilingue de Bienne, elle est la première institution de ce type en Suisse. Le CAF collabore également avec le Conseil du Jura bernois, un organe parlementaire également pionnier dans le pays.

Le CAF est en charge de la coordination scolaire avec les autres cantons romands ainsi que de l'octroi de subsides aux activités culturelles francophones se déroulant dans le district bilingue de Bienne. Il est composé de 15 membres élus pour 4 ans, soit 13 sièges pour la commune de Bienne et 2 sièges pour la commune d'Evilard. L'instauration du CAF a été approuvée par votation populaire le 9 avril 2006. Soucieux de la cohabitation harmonieuse entre les communautés francophones et germanophones, le CAF garanti qu'au moins 10 de ses membres soient francophones. Le CAF découle de la Loi sur le statut particulier du Jura bernois et de la minorité francophone du district bilingue de Bienne du 14 septembre 2004 et approuvée par le Grand Conseil bernois[2]

[modifier] Personnalités

  • Henri Dubuis (1906-2003), architecte qui a construit la Maison du peuple à Bienne
  • Ernst Hirt, ancien directeur de l’Ecole fédérale de sport[3]

[modifier] Transports

  • Funiculaires : 1 reliant Evilard à Bienne et 1 reliant Macolin à Bienne. Un service de bus local gratuit relie également les localités d'Evilard et de Macolin.

[modifier] Références

  1. [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
  2. Loi sur le statut particulier, LStP
  3. Article dans DHS

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[modifier] Liens externes