Espira-de-l'Agly

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Espira-de-l'Agly
Carte de localisation de Espira-de-l'Agly
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Canton Rivesaltes
Code Insee 66069
Code postal 66600
Maire
Mandat en cours
Gérard Bile
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Rivesaltais - Agly - Manadeil
Latitude
Longitude
42° 46′ 41″ Nord
         2° 50′ 11″ Est
/ 42.7780555556, 2.83638888889
Altitude 26m (mini) – 458m (maxi)
Superficie 26,77 km²
Population sans
doubles comptes
2 850 hab.
(2005)
Densité 107 hab./km²

Espira-de-l'Agly est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Espiranencs.

Le nom de la commune en catalan est Espirà de l'Agli.

Sommaire

[modifier] Géographie

Situé sur l'Agly

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Gérard Bile
Toutes les données ne sont pas encore connues.


[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
1481 1685 1599 1723 2196 2463 2850
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Même si le nom du village est tardif dans les textes, l'occupation de son territoire est attestée dès les temps préhistoriques par des fouilles réalisées sur la rive droite de l'Agly (présence d'un habitat mésolithique). Mais ce sont les vestiges de la période romaine ou gallo-romaine qui sont les plus nombreux, notamment au mas Mirs et au mas Méric, à l'ouest de la commune, non loin d'un pont ruiné sur l'Agly que certains prétendent d'origine romaine.

Toute l'histoire ancienne d'Espira est liée à celle de son prieuré. En 1086, Berenguer-Isarn, seigneur de Peyrestortes, fait don de l'église d'Espira et de son territoire aux moines de Cuixà, sans doute pour y édifier un prieuré, mais douze ans plus tard, sa veuve fait le même don en faveur de l'abbaye d'Arles-sur-Tech. Cela entraînera sans doute un procès, dont Cuixà sortira vainqueur. Nouveau changement vers 1130 : cette fois c'est l'église d'Elne et son évêque Udalgar qui prennent possession des lieux et transforment en 1136 l'église en prieuré de chanoines augustins (Cuixà sera dédommagé et recevra en échange l'église de Ria). Dans les années qui suivent, le prieuré ne cesse de prospérer et reçoit de nombreux biens en Roussillon et en Cerdagne. Au XIVe siècle, sans doute à cause de l'insécurité régnant à la frontière avec la France, les chanoines décident d'abandonner Espira pour venir s'installer à Perpignan : le prieuré est alors rattaché à la communauté de la Réal. Il devait y avoir à cette époque bien peu d'habitants à Espira, d'où la rédaction, en 1389, d'une charte dite de població offrant de nombreux avantages à plusieurs chefs de famille venus des vilages voisins. En compensation, ces derniers s'engagent à renforcer et à entretenir les fortifications.

L'abbaye de la Réal sera sécularisée en 1592, année qui marque sans doute aussi la fin du prieuré d'Espira, transformé en collégiale dépendant de l'abbaye d'Elne. Au milieu du XIXe siècle, l'évêque vend une bonne part de cette collégiale à un particulier, afin que celui-ci y établisse un couvent cistercien dédié à N-D des Anges (1852). Les cisterciennes abandonnent les lieux en 1904, remplacées peu après par des frères maristes qui transforment l'ancien prieuré en établissement scolaire privé. On précisera que le prieuré possédait un cloître, dont la plupart des éléments on disparu (certains se trouvent à Toledo, aux États-Unis).

Assez peu nombreuse, la population s'élevait à environ 400 habitants au XVIIIe siècle. Elle se développe à partir du XIXe siècle, dépassant le seuil des 1000 habitants vers 1840. Par la suite, la population n'a cessé de croître, si l'on excepte une baisse assez sensible entre les deux guerres. Cet essor est lié à celui de la vigne, mais aussi, depuis quelques dizaines d'années, à la construction de lotissements. On a largement dépassé le seuil des 2000 habitants au recensement de 1990, et la progression a continué par la suite (2625 habitants en 1999).

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Étape


Précédé par
Baixas
Routes des vins en Roussillon
Suivi par
Cases-de-Pène

[modifier] Notes et références

  1. Espira-de-l'Agly sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes