Enrichissement hydrogène du carburant

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L'enrichissement hydrogène du carburant est une innovation pour les moteurs à combustion interne qui peut réduire d'au moins dix pour cents la consommation de carburant.

Le générateur embarqué d'hydrogène diminue la consommation et l'encrassement du moteur en enrichissant le carburant.

L'hydrogène rehausse la limite d'inflammabilité des carburants. Le reformage du carburant juste au moment de son utilisation lui communique les propriétés thermodynamiques optimales pour l'explosion, sans avoir jamais besoin de stocker l'hydrogène.

Les conséquences sont directement observables sur la consommation, la propreté et la pollution du moteur.

Une fois l'hydrogène produit, il suffit de l'injecter dans le carburateur, via le filtre à air, pour enrichir le mélange air/carburant.

Sommaire

[modifier] Introduction

L'amélioration des carburants est une voie prometteuse, particulièrement pour réduire l'impact des transports terrestres. Ceux-ci sont responsables d'un cinquième des émissions de CO2 et chaque jour, nous brûlons ce que les sous-sols ont mis 25 siècles à produire.

Différents acteurs améliorent les moteurs à explosion en enrichissant en hydrogène le mélange air-carburant.

[modifier] Assistance hydrogène des moteurs thermiques à explosion

L'idée n'est pas nouvelle puisqu'en 1974, le Jet Propulsion Laboratory du California Institute of Technology publiait déjà un papier intitulé "On-Board Hydrogen Generator for a Partial Hydrogen Injection Internal Combustion Engine", c'est-à-dire "Générateur embarqué d'hydrogène pour une injection partielle d'hydrogène dans les moteurs à combustion interne". Aujourd'hui, la technologie arrive à maturité puisque l'hydrogène est utilisé dans les camions nord-américains depuis les années 2004 - 2005.

L'idée est d'enrichir le mélange air/carburant avec de l'hydrogène produit par électrolyse pulsée embarquée.

L'enrichissement du mélange par production embarquée d'hydrogène est en pleine expansion. Alors que cette idée a plus de trente ans, émise pour la première fois par les ingénieurs américains travaillant pour la NASA, le XXIème siècle voit cette idée mise en oeuvre petit à petit. On a commencé par équiper des camions et on équipe aujourd'hui des voitures. Ce procédé innovant a toutes ses chances d'être optimisé dans les années à venir, notamment sous la pression de la concurrence[1].

[modifier] Principe de l'électrolyse pulsée

Il s'agit de produire de l'hydrogène selon la réaction classique électricité + H²O => H² + 0². L'innovation consiste ici à utiliser du courant alternatif à la "fréquence de résonance de la molécule d'eau" ce qui améliore grandement le rendement de l'électrolyse. Ce "procédé" est aujourd'hui difficilement expliqué, puisque certains arguent qu'il enfreindrait les lois de la thermodynamique. Toutefois, selon Jean-Marc Moreau, président de la société française UtopiaTech, cette conception est issue d'une incompréhension du phénomène de résonance. Une chose est sûre, l'expérience semble lui donner raison.

Utopiatech, Globaltech Environnement, Hy-Drive, Dynamic Fuel, Canadian Hydrogen Fuel Injection et Autogas India sont autant de sociétés innovant dans l'assistance hydrogène. Selon Jean-Marc Moreau, la généralisation de ce procédé pourrait limiter de plus de 25% l'impact des transports terrestres.

[modifier] Effets sur la combustion

Le mélange enrichi dispose de propriétés thermodynamiques optimales pour l'explosion. En effet, la vitesse de propagation de la flamme est accrue et la combustion est plus complète, ce qui a pour résultat de diminuer la pollution.

[modifier] Conséquences

Les conséquences, directement observables, sont une diminution de la consommation de carburant et d'huile, de l'émission de polluants et de la production de crasses. Autre conséquence, la longévité des batteries et moteurs est accrue.

[modifier] Concept de l'électrolyse embarquée

Cette technologie ne doit pas être confondue avec les voitures à piles à combustible qui consomment de l'hydrogène pour produire de l'électricité. L'atout majeur de cette technologie est que l'hydrogène est produit à la volée, il n'y a donc pas besoin de cuve pour le stocker. Ainsi, l'équipement est léger et sans risque d'explosion.

[modifier] Différents acteurs sur le marché

  • Canadian Hydrogen Fuel Injection est la technologie développée en moins de dix ans par la Canadian Hydrogen Energy Corporation. Elle garantit 10% d'économie en carburant quelque soit la température extérieure, et ce depuis 2005. La technologie et son installation coûte entre 4,000 et 14,000$, selon la taille du véhicule.
  • Hy-Drive Technologie garantit à l'écrit, depuis 2007, 8% d'économie de carburant après l'installation de son générateur d'hydrogène et de ses 3 innovations : Hy-Link, Hy-Slip et Hy-Slip Assist. Selon les tests effectués par l’entreprise, un poids lourd utilisant la technologie de Hy-Drive émettra environ 16 tonnes de moins de CO2 annuellement, des réductions d’émission que l'entreprise se propose de négocier sur les bourses européennes du carbone, pour encore plus d’économie.
  • Dynamic Fuel vend aux USA et au Canada sa solution Jetstar, garantie 10 ans et fonctionnant à n'importe quelle température (entre -45°C et +77°C). Sa technologie utilise un liquide baptisé JetFuel dont le réservoir de 1,8 litre doit être remplit tous les 5'000 miles. Cette société équipe pour l'instant uniquement des camions.
  • Autogas India et Globaltech Environnement sont deux entreprises qui devraient bientôt vendre leurs technologies en Asie.
  • UtopiaTech est une société française qui devrait bientôt vendre sa solution pour tous types de moteur à explosion, du groupe électrogène, au camion en passant par la voiture personnelle. Dans un communiqué de 2005, cette société garantissait 20% d'économie de carburant pour son kit à 1200€ TTC à monter soi-même.

[modifier] Le produit H2UT : une innovation d'UtopiaTech

Jean-Marc Moreau, créateur d'Utopia Technologie, a trouvé une innovation dans l'innovation : celui-ci assure avoir trouvé le moyen d'augmenter très significativement le rendement de l'électrolyse, pour créer de l'hydrogène de manière massive en utilisant une puissance électrique faible.
Son "réacteur à dissociation atomique" provoque la fragmentation de la molécule d'eau par résonance fréquentielle, grâce à un condensateur haute fréquence. Son innovation prend la forme d'un boîtier électronique qui commande l'électrolyse pulsée et qui est muni de rétro-contrôle instantané. Son électrolyse est si efficace qu'elle permet de réduire la teneur en ions du bain électrolyte, ce qui a pour conséquence de réduire les désagréments de l'électrolyte. En effet, celle-ci se compose alors de plus de 98% d'eau, ce qui assure l'innocuité et la non agressivité de l'électrolyte.

Selon les termes de Jean-Marc Moreau, [son réacteur] étant conçu sur la base du phénomène d'électrolyse fréquentielle, par résonance harmonique, [il] se comporte comme un condensateur doté d'armatures entre lesquelles un liquide nébulisé AIR / EAU forme le diélectrolyte. L'équilibre de cette harmonie fréquentielle étant intimement liée à la concentration ionique du diélectrolyte, l'évolution de cette concentration ionique est analysée en temps réel par le Micro-Processeur, lequel auto-corrige en permanence le fonctionnement du réacteur dans son domaine de fréquences, suivant la variabilité de plusieurs paramètres physico-chimiques et électro-physiques (comme l'élévation en température du compartiment moteur).

Par rapport à ses concurrents, le procédé UtopiaTech consomme autour de 3,5 à 5 litres d'eau pour 10'000 kilomètres contre 2,5 litres pour 10'000 kilomètres pour le procédé canadien HFI (Hydrogen Fuel Injection).

La consommation moyenne en courant électrique prélevée sur la batterie est approximativement de 10 à 15 Ampères, ce qui est comparable à l'énergie électrique consommée par les phares du véhicule. Cette quantité de courant prélevée reste faible et peut être fournie par la batterie d'un véhicule léger sans affecter le rendement global du véhicule. Là où ses concurrents ont besoin d'une batterie de camion, plus puissante, le procédé UtopiaTech se contente d'une batterie classique.

Pour se garantir de toute malveillance, malgré le dépôt de brevets, son boîtier électronique est coulé dans la résine. Ainsi, il s'affranchit du problème des vibrations et son circuit électrique devient indestructible.

Le boîtier est équipé de diodes lumineuses qui préviennent le client en cas de baisse éventuelle de la qualité ionique de l'eau, c'est-à-dire qu'un voyant indique que le réacteur est en perte d'efficacité. Il suffit alors de verser dans la cuve du réacteur une recharge ionique d'entretien, sous la forme d'une dosette de 20 millilitres.

Son réacteur est conçu à partir d'INOX massif et de pièces en PVC, ce qui fait dire à Jean-Marc Moreau que son réacteur devrait être inusable.


[modifier] Bibliographie

  • Cheval Mécanique n° 35 – Juillet 2005 Article de Jean-Michel Chavazas

disponible en pdf : http://pagesperso-orange.fr/quanthommesuite/imagenews06/CM35pagesTK.pdf

Il arrive ! Nouvelles du moteur à hydrogène
 Des électrolyses super efficaces se développent partout : les découvertes de Kanarov, Joe Cell, Meyer, Pons & Fleishman sont boostées par les échanges permis par Internet. Parmi ces électrolyses « hérétiques », prenons des nouvelles de celle de Jean-Marc Moreau et de son générateur d’hydrogène permettant 30 % d’économie sur les moteurs à explosion.

  • Nexus n° 52 - Septembre 2007. Article de Robert Hétic

Moteur à hydrogène : l’eautomobile est née !
 Jean-Marc Moreau est un inventeur, un vrai, un insatisfait : quitte à impatienter, voire décourager ses contemporains, il perfectionne sans cesse depuis maintenant une quinzaine d’années sa technologie hérétique, en l’occurrence le fameux générateur de gaz hydrogène embarqué UHP2. Cette fois, le système est parfaitement opérationnel, et son créateur a pris soin de le faire valider par deux huissiers. Résultats édifiants : une économie de gasoil de plus de 77 % ! Impossible ? Lisez plutôt.

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. ↑ Histoire de l'injection d'hydrogène par CHEC
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