Emmanuel Bondeville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Bondeville (homonymie).
Emmanuel Bondeville
Naissance 29 octobre 1898
Rouen
Pays d’origine France France
Décès 26 novembre 1987
Paris
Profession(s) compositeur, directeur d'opéra
Genre(s) Musique symphonique, Opéra
Années actives 1923-1974
Site internet [1]

Emmanuel Bondeville est compositeur français, né le 29 octobre 1898 à Rouen, et décédé le 26 novembre 1987 à Paris.

Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts.

Sommaire

[modifier] Sa vie

Il débute la musique par l'orgue et est organiste de l'Église Saint-Nicaise de Rouen ou Notre-Dame de Caen. Il commence à écrire de la musique vers 1923, des œuvres pour pianos, des poèmes symphoniques, des opéras-comiques et même des opéras.

Parallèlement il devient en 1935, directeur musical de radios (Radio Tour Eiffel, Radio Paris, Radiodiffusion française) puis directeur artistique de Radio Monte-Carlo.

En 1949 il devient directeur de l'Opéra-Comique et de 1952 à 1969, directeur de l'Opéra de Paris.

En 1959, il est élu au fauteuil 4 de la section composition musicale à l'académie des beaux-arts et en 1964, secrétaire perpétuel. Il sera nommé en 1986, secrétaire perpétuel d'honneur. Sa première épouse connue sous le nom de "Dominique Plessis" avec qui il animait une émission sur France-Inter "Une saison d'opéra" décède en 1970.

Il épouse en secondes noces la mezzo-soprane d'origine roumaine Viorica Cortez à qui il avait dédié son opéra Antoine et Cléopatre[1]

[modifier] Son œuvre

  • Les Illustrations , triptyque symphonique composé de
    • Le Bal des pendus (1929)
    • Ophélie (1931)
    • Marine (1933)
  • L'École des maris (opéra-comique)
  • Madame Bovary, drame lyrique, dont la première eut lieu à l'Opéra-Comique le 1 juin 1951
  • Illustrations pour Faust, (1942)
  • Gaultier-Garguille, poème symphonique, (1951)
  • Symphonie lyrique, (1956)
  • Symphonie chorégraphique (1961)
  • Antoine et Cléopatre , opéra (1972) première à l'Opéra de Rouen en 1974

mais aussi des mélodies ou quelques motets de musique sacrée (Tantum Ergo, Ecce Panis ...)

[modifier] Ses décorations

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. ODB Opéra