Elizabeth Taylor (romancière)

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Elizabeth Taylor (1912 - 1975) était une romancière et novelliste britannique.

Née Elizabeth Coles à Reading dans le Berkshire, elle étudia à l'école religieuse de sa ville natale, avant de devenir préceptrice, puis bibliothécaire. En 1936, elle épousa l'homme d'affaires John Taylor.

Ses récits racontent des situations de tous les jours, avec finesse et sensibilité.

Son roman Angel a été adapté au cinéma par François Ozon en 2007 : Angel.

Sommaire

[modifier] Bibliographie sélective

[modifier] Romans

  • At Mrs. Lippincote's (1945) - Chez Mrs Lippincote, Paris, Editions Payot & Rivages, 2006.
  • Palladian (1946)
  • A View of the Harbour (1947) - Vue sur le port, Payot & Rivages, Paris, 1999.
  • A Wreath of Roses (1949) - Une Couronne de roses, Paris, Payot & Rivages, 2005.
  • A Game of Hide and Seek (1951) - Une Partie de cache-cache, Payot et Rivages, Paris, 1996.
  • The Sleeping Beauty (1953) - La Belle endormie, Paris, Payot & Rivages, 2005.
  • Angel (1957) - Angel, Hachette, 1988 ; Rivages, 1991.
  • In a Summer Season (1961) - Une saison d'été, Ed. Corps 16, 1993.
  • The Soul of Kindness (1964) - La Bonté même, Rivages, Paris, 1994.
  • The Wedding Group (1968) - Noces de faïence, Rivages, Paris, 1992.
  • Mrs Palfrey at the Claremont (1971) - Mrs Palfrey, hôtel Claremont
  • Blaming (1976) - Le Coeur lourd

[modifier] Recueils de nouvelles

  • Hester Lilly (1954)
  • The Blush and Other Stories (1958)
  • A Dedicated Man and Other Stories (1965)
  • The Devastating Boys (1972)
  • Cher Edmund, nouvelles, Paris, Marseille, Rivages, 1991.
  • Le Papier tue-mouches, nouvelles, Payot et Rivages, Paris, 1995.

[modifier] Analyse de l'œuvre

Dans l’œuvre d'Elizabeth Taylor, Angel tient une place à part. Récemment adapté, et de manière très fidèle par le cinéaste français François Ozon, l'ouvrage trace le portrait d'une romancière, Angel Deverell, qui serait inspiré de celui de Marie Corelli (Diane de Margerie, préface). L'action se déroule sur toute la première partie du XXe siècle. Il s'agit d'une œuvre particulièrement sombre qui tranche avec les études fines et sensibles de caractères des personnages habituels que l'on retrouve dans le reste de l’œuvre (romans et nouvelles) de la grande écrivaine britannique. Comment ne pas s'interroger sur la part autobiographique ?

Vue sur le port dresse une galerie de portraits des membres d'une communauté vivant dans une cité portuaire. L'action se déroule dans un cadre clos (souvent rendue par ce qui est vu ou ressenti d'une fenêtre) et strictement délimité, la vieille ville, opposée à la ville nouvelle où l'on ne se rend pas. Comme dans les autres œuvres de Taylor, les relations inter familiales et plus particulièrement mère-fille sont étudiées. 2 auteurs/artistes sont aussi à l’œuvre, un écrivain et un peintre.

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