Elisabeth Behr-Sigel

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Élisabeth Behr-Sigel, théologienne orthodoxe, née le 21 juillet 1907 à Schiltigheim (Bas-Rhin), morte le 26 novembre 2005, à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).

Née d'un père luthérien et d'une mère juive, elle fit des études de philosophie à l'université de Strasbourg et à la faculté de théologie protestante de Paris. Dans les années 1920, elle se lia aux intellectuels de l'émigration russe à Paris et se convertit au christianisme orthodoxe.

Membre fondatrice de la première paroisse orthodoxe francophone (1928), elle enseigna ensuite à l'Institut Saint-Serge à Paris et à l’Institut catholique de Paris. Elle est auteur de

  • Prière et sainteté dans l’Église russe, Cerf, 1950 ; Bellefontaine, 1982.
  • Un théologien de l'Église orthodoxe Alexandre Bouknarev en dialogue avec le monde moderne, Beauchesne, 1977.
  • La douloureuse joie (avec Olivier Clément, Boris Bobrinskoy et Myrra Lot-Borodine), Bellefontaine, 1981.
  • Le ministère de la femme dans l’Église, Cerf, 1987.
  • Le Lieu du cœur : Initiation à la spiritualité de l’Église orthodoxe, Cerf, 1989; 2004.
  • Lev Gillet : « Un moine de l’Église d’Orient », Cerf, 1993.
  • L'Ordination des femmes dans l'Église orthodoxe (avec Mgr Kallistos Ware), Cerf, 1998.
  • Discerner les signes des temps, Cerf, 2002.

Elle s'engagea en particulier pour la cause des femmes et pour le dialogue interreligieux.


  • Olga Lossky, Vers le jour sans déclin. Une vie d'Élisabeth Behr-Sigel (1907-2005), Éditions du Cerf, Paris, 2007.

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