Edme-François-Étienne Gois

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Buste du père de Gois réalisé par Étienne fils.
Buste du père de Gois réalisé par Étienne fils.

Edme-François-Étienne Gois dit Étienne Gois le fils, né en 1765 à Paris et mort en 1836 à Saint-Leu-Taverny, est un statuaire français.

Élève de son père Étienne Gois père, il suivit les cours de l’école des Beaux-Arts, où il remporta le second grand prix de sculpture en 1788 et un premier en 1791, celui-ci sur le sujet d’Ablimélech rendant Sarah à Abraham. le premier grand prix avait ete decerné à Bridan, mais les camarades de Gois, qui avaient reconnu le mérite de son œuvre, écrivirent au roi pour qu’un autre premier grand prix, qui avait été réservé pour 1796, lui fut accordé. Louis XVI s’empressa de faire écrire à l’Académie pour que ce prix fut décerné, et celle-ci l’accorda aussitôt au jeune Gois.

Les principaux ouvrages de cet artiste sont :

  • Le Fleuve Lorédan, bas-relief exposé au salon de 1799 ;
  • Vénus sortant des eaux sur une coquille, statue exposée au même salon et à divers autres depuis ;
  • Les trois Grâces, groupe ;
  • La Victoire, grande figure  ;
  • Bonaparte, statue équestre : ces trois morceaux ont été exposés au salon de 1800 ;
  • Jeanne d’Arc, statue en bronze pour la ville d’Orléans, qui parut aussi au salon de 1800 ;
  • Buste en marbre de Gustave Adolphe, exécuté en 1801 ;
  • Statue de Desaix, salon de 1804 ;
  • Céphale, statue, salon de 1814 ;
  • Psyché, salon de 1817 ;
  • Descente de croix, groupe colossal, exposé au salon de 1819, placé ensuite dans l’église Saint-Gervais, à Paris ;
  • Léda regardant ses quatre enfants sortir d’une coquille, salon de 1827 ;
  • Sainte Geneviève, même salon  ;
  • Buste en marbre du duc de Bourbon, salon de 1823 (est au musée de Versailles) ;
  • Statue de Charlemagne, pour l’église de Saint-Denis  ;
  • Mausolée du duc de Berry, pour la ville de Lille  ;
  • Statue de Turenne, placée sur le pont de la Concorde, et aujourd’hui au musée de Versailles.

Sa Vénus et son groupe des Grâces ont été gravés dans les Annales du Musée du Louvre.

Gois a reçu des médailles aux salons de 1800 et 1802.

[modifier] Sources

  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 21, Paris, Firmin-Didot, 1858, p. 86-7.

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