Dos Pilas

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Dos Pilas est un site archéologique maya situé entre les fleuves Pasión et Salinas dans la région du Petexbatun (prononcer «pétèchbatoun»), qui fait partie du département du Petén dans le nord du Guatemala. Il fut découvert en 1960 par le géologue G.L. Vinson

Sommaire

[modifier] Rois de Dos Pilas

  • Balaj Chan K'awiil 629 - 692>
  • Itzamnaaj K'awiil 698 - 726
  • Souverain 3[1] 727 - 741
  • K'awiil Chan K'inich 741- 761>

[modifier] Histoire

Jusqu'au VIIe siècle, la région du Petexbatún était dominée par les centres maya de Tamarindito et Arroyo de Piedra. Selon une version communément admise jusqu'il y a quelques années, suite à un conflit au sein des classes dirigeantes de Tikal au milieu du VIIe siècle, un membre de la famille royale, peut-être même un roi renversé[2], Balaj Chan K'awiil, aurait quitté la ville pour aller fonder Dos Pilas à une centaine de kilomètres plus au sud-ouest. Le glyphe-emblème de Dos Pilas était d'ailleurs le même que celui de Tikal. En 2002, la découverte fortuite de dix marches d'un escalier hiéroglyphique de la Structure L5-49 de Dos Pilas oblige à reconsidérer les débuts de l'histoire de la cité. Le texte de l'escalier raconte qu'en 629, Balaj Chan K'awiil, le jeune frère du roi de Tikal, alors âgé de quatre ans, fut envoyé fonder un avant-poste de la grande cité du Petén dans le Petexbatún, sans doute dans le but de contrôler l'importante route fluviale du Rio Pasión.

[modifier] Site archéologique

Le site a beaucoup souffert lorsque les habitants eux-mêmes ont arraché à la hâte une grande quantité de matériaux des bâtiments pour mettre une partie de la cité en défense au VIIIe siècle. Au cours des dernières années, il a été victime de bandes de pilleurs organisés, notamment en 1998, lorsqu'une partie d'un escalier hiéroglyphique a été découpé à la scie[3].

Dos Pilas se compose de trois groupes: le Groupe principal, le Groupe Murcielagos 500 mètres plus à l'est et le Groupe El Duende 1 km plus à l'est.

[modifier] Notes et références

  1. son nom n'est pas encore complètement déchiffré
  2. Simon Martin & Nikolai Grube, Chronicle of the Maya Kings and Queens, Thames & Hudson, 2000, p. 57
  3. Nikolai Grube (dir.), Les Mayas, Könemann, 2000, p. 413