Domesticité

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peinture de William Hogarth portraitisant ses propres domestiques. Angleterre, années 1750
peinture de William Hogarth portraitisant ses propres domestiques. Angleterre, années 1750

Un domestique, ou serviteur, travaille dans la demeure de son employeur. Les domestiques se distinguent des serfs ou esclaves des périodes historiques précédentes par le fait qu'ils reçoivent un traitement pour les tâches qu'ils accomplissent, ce qui se traduit par des émoluments ou un salaire régulier (ainsi que l'accès à une protection sociale, par suite aux réformes du monde du travail obtenues au XXe siècle). Ils sont également libres de quitter leur emploi lorsqu'ils le souhaitent, bien que leur condition sociale constitue un frein à cette mobilité.

La domesticité s'est généralisée dans la société bourgeoise du XIXe siècle, où un nombre considérable de gens de maison contribuaient au niveau de vie et au raffinement des familles bourgeoises composant le capitalisme occidental. Cette remarque trouve un écho particulier dans l'Angleterre victorienne, qui avait codifié les rôles de la domesticité, du simple serviteur au cuisinier, du palefrenier jusqu’à la gouvernante ou au précepteur.

En religion, le terme serviteur de Dieu est employé pour tous les fidèles baptisés de l'Église du Christ. Il est aussi utilisé au début d'un procès de canonisation.

Sommaire

[modifier] La domesticité au cinéma

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Bibliographie

  • Pierre Guiral et Guy Thuillier, La vie quotidienne des domestiques en France au XIXe siècle, Hachette, Paris, 1978.
  • Valérie Piette, Domestiques et servantes, Des vies sous condition : Essai sur le travail domestique en Belgique au XIXe siècle, Académie royale de Belgique, Bruxelles, 2000. 521 p.