Doctrine Gérin-Lajoie
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La doctrine Gérin-Lajoie est le fondement de la politique internationale du Québec depuis 1965 et stipule que la souveraineté d'une province canadienne dans ses champs de compétence devrait s'appliquer également dans ses relations internationales. Ainsi, en matière de culture, de santé, d'éducation, le Québec, de qui relève ces secteurs selon la constitution canadienne, aurait une voix internationale et pourrait conclure des traités indépendamment du gouvernement fédéral.
Cette doctrine a été formulée pour la première fois le 12 avril 1965 par Paul Gérin-Lajoie, alors vice-premier ministre du Québec et ministre de l’Éducation, lors d'un discours prononcé à Montréal devant le corps consulaire. La doctrine juridique concernant les activités internationales du Québec tient en une formule qui résume ce discours : « le prolongement international des compétences internes du Québec ».
Cette doctrine a été inspirée par André Patry, professeur et juriste, spécialiste des relations internationales et conseiller de Jean Lesage[1].
[modifier] Notes
- ↑ Robert Aird, « La doctrine Gérin-Lajoie - Signé André Patry », Le Devoir, 9 mars 2005 ; Robert Aird, André Patry et la présence du Québec dans le monde. Montréal VLB éditeur, 2005.
[modifier] Références
- Robert Aird, André Patry et la présence du Québec dans le monde. Montréal VLB éditeur, 2005. [prés. en ligne]
- Stéphane Paquin, dir. Les relations internationales du Québec depuis la Doctrine Gérin-Lajoie (1965-2005). Québec, Presses de l'Université Laval, 2006. [prés. en ligne]
- Luc Bernier, « Relations internationales du Québec », L'Encyclopédie canadienne [en ligne].
[modifier] Lien externe
- Texte de l'allocution prononcée par Paul Gérin-Lajoie, 12 avril 1965