Disciples d'Aldur

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Dans le monde fictif inventé par David Eddings dans le cycle de Fantasy la Belgariade, sa suite la Mallorée, puis les préquelles ajoutées, existent à l'origine sept dieux et sept peuples. Chaque dieu choisit un peuple, sauf Aldur qui renonce à l'adoration des hommes pour se consacrer à l'étude. Son renoncement laisse un peuple sans dieu, qui se disperse à la surface de Terre pour former différents peuples.

Mais s'il n'a pas pris d'adorateurs, au fil du temps Aldur accepte quelques élèves, dont il fait ses disciples

Sommaire

[modifier] Points communs

Tous les disciples d'Aldur ont pris au fil du temps quelque chose de son apparence : ce sont tous des vieillards à barbe blanche ou grise. Par ailleurs, ils sont tous des érudits, des sorciers puissants, et tous ont construit, lorsqu'ils sont devenus disciples, leur propre Tour dans le Val d'Aldur, auprès de la tour de leur maître. Tous portent autour du cou une amulette d'argent qui symbolise leur pouvoir de sorcier.

[modifier] Belgarath

Icône de détail Article détaillé : Belgarath.

Premier disciple d'Aldur, Belgarath est une légende vivante. Premier des sorciers, doyen de l'humanité, il est d'une puissance exceptionnelle et possède la sagesse de son âge, même s'il ne le montre pas toujours. Il a plus de sept mille ans. Torak haïssant Aldur, et Belgarath qui lui est inébranlablement fidèle, les Angaraks, le peuple de Torak, sont les ennemis naturels de Belgarath. Vu la disparité d'habilité entre l'angarak moyen (ou même les grolims, les prêtres-sorciers des angaraks) et Belgarath, celui-ci en sort invariablement gagnant, ce qui lui vaut une réputation de croque-mitaine parmi les adorateurs de Torak.

Il a construit dans le Val d'Aldur la première tour en dehors de celle de son Maître, une construction solide et trapue de pierre brute qu'il lui est arrivé de ne pas quitter de quelques décennies.

[modifier] Belmakor et Belsambar

Tout deux frères spirituels de Belgarath, ils seront si affectés par la première Guerre des dieux et la division du monde qu'ils préfèreront la mort (plusieurs millénaires avant le début de la Belgariade). Leurs tours brûlèrent lors de leurs suicides, et leurs ruines calcinés restent visibles dans le Val d'Aldur.

[modifier] Beltira et Belkira

Ce sont deux sorciers jumeaux, d'une très grande gentillesse, si proches que chacun a l'habitude de poursuivre les phrases de son frère. Ils parlent pour ainsi dire d'une seule voix. Semblables d'apparence, ils sont les oncles de Polgara, et lui ont appris à cuisiner. D'un naturel plutôt effacés, ils n'en demeurent pas moins puissants et apportent leur contribution à la guerre contre Torak.

Leurs tours jumelles dans le Val d'Aldur sont reliés par un pont aérien.

[modifier] Beldin

[modifier] Première rencontre

Le narrateur introduit Beldin lorsque le groupe des personnages principaux atteint pour la première fois le Val d'Aldur, où celui-ci a convoqué son disciple Belgarath. C'est un homme difforme, hideux, petit et bossu, aux muscles noueux mais très fort, qui fait preuve d'une vulgarité très poussée. Mais sa façon d'injurier Polgara est surtout un moyen presque rituel de renouer connaissance et de faire preuve d'affection.

[modifier] Caractère

Beldin est en effet un sorcier de près de 6000 ans. Disciple d'Aldur et à ce titre frère spirituel de Belgarath, c'est donc l'oncle de Polgara et il a aidé à l'élever. S'il est si grossier, c'est parce qu'il méprise l'hypocrisie : conscient de son apparence repoussante, il considère tout effort pour paraître plaisant comme une perte de temps, et donc trouve d'autres moyens pour exprimer ses sentiments. Dans le même ordre d'idée, il ne se lave que lorsqu'il pleut et n'a probablement pas changé de haillons depuis que les précédents sont tombés d'usure.

Mais cette négligence totale de son apparence lui permet de ne se consacrer qu'aux choses de l'esprit : c'est sans doute, et de l'aveu même de Belgarath le plus intelligent des disciples du Dieu Savant. L'âge aidant, il est passablement cynique, mais extrêmement capable comme sorcier. Puisque son apparence humaine ne lui apporte rien, il passe une bonne partie de son temps sous la forme d'un faucon à bande bleue (une espèce qu'il a inventée...) pour le plaisir de voler. Un peu paradoxalement, il a construit à sa laideur un écrin d'une grande grâce : sa tour dans le Val d'Aldur est un minaret de quartz rose éblouissant.

Il voue une haine mortelle à Urvon, troisième et dernier disciple du dieu malveillant Torak (et de loin le moins compétent, même s'il compense par un certain talent à la survie).

[modifier] Polgara

Icône de détail Article détaillé : Polgara.

Polgara est la fille de Belgarath, premier disciple d'Aldur, et de Poledra. Elle est aussi la gardienne de la lignée de Riva Poing-De-Fer, gardiens de l'Orbe d'Aldur. C'est une sorcière de 3000 ans, dotée d'un caractère trés fort. C'est aussi une sorcière extrèmement douée dans la guérison du corps et de l'esprit.

[modifier] Autres

[modifier] L'ex-disciple

Second disciple d'Aldur, Belzedar trahira celui-ci en faveur de Torak, et sera par la suite en conséquence appellé Zedar l'Apostat. Il a lui-même brûlé sa tour en signe de son changement d'allégeance lors de son départ.

[modifier] Nouveaux disciples ?

  • Au cours de la quête du fils de Belgarion dans la Mallorée, Durnik est fait disciple d'Aldur lors de sa lutte contre le démon Hordja. Son amulette représente son marteau (il est, à l'origine, forgeron).
  • On peut se demander par ailleurs le statut de Belgarion : sorcier, son nom est préfixé du "Bel-" qui selon Belgarath vient de l'ancien mot "beluft" et signifie Bien-aimé, et qui est la marque des disciples d'Aldur. Mais il n'a jamais été reconnu comme tel par le Dieu (qui pourtant lui manifeste à plusieurs reprises son affection distante)

[modifier] Voir aussi