Utilisateur:Desaixrésistance/Concours

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Sommaire

[modifier] Introduction

Durant la Seconde Guerre mondiale, la France est écrasée en trois semaines par l'audacieuse tactique des troupes allemandes. Le maréchal Pétain, devenu nouveau président du Conseil, signe l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin 1940. La France se voit alors divisée en deux: une partie occupée par les Allemands (au Nord et à l'Ouest) et une partie dite "libre" laissée au gouvernement de Pétain à Vichy (au Sud). Pétain mène une politique appelée "Révolution Nationale": c'est un régime autoritaire qui exclut les Juifs de la communauté française. Ils sont alors persécutés et vivent un véritable enfer. Malgré tout, une poignée minoritaire de personnes entre en dissidence : les Résistants.

[modifier] La Résistance en général

Ils ont vécu, participé et contribué à cet extraordinaire basculement. Leurs motivations sont autant diverses que nombreuses : défaite et occupation innacceptable, la collaboration avec le vaiqueur est insupportable, la république est étranglée, les valeurs humanistes sont violées... Malgré ces multiples raisons, bien peu furent ceux qui entrèrent d'emblée en dissidence à défaut de pouvoir véritablement résister. La résistance dont nous parlons, cette réaction spontanée venue de la révolte ou de la conviction profonde de quelques-uns, fut d'abord un phénomène isolé, diffus. Puis elle s'est étendue et organisée pour ainsi finir de devenir, en 1944, une réaction nationale à l'ocupation nazie. Voici comment, en France, elle vit progressivement le jour. A la suite de l'appel historique du Général de Gaulle à Londres, le 18 juin 1940 à la BBC, qui donna aux Français l'espoir d'une victoire finale et qui les incita, là où ils se trouvaient, à participer au combat, une opposition s'affirma à tous les niveaux de la population. Le 10 juillet 1940, au sein même de l'Assemblée Nationale, lors de la transmission des pouvoirs au maréchal Pétain, quatre-vingt parlementaires parmis lesquels le Sénateur Manent des Hautes-Pyrénées s'opposèrent à cette décision. Incontestablement, ce fut l'acte le plus significatif du rejet de la politique de collaboration, qui déjà s'amorçait. Par la suite, plusieurs de ces Résistants furent arrêtés et déportés. Bien que l'occupation s'installa à partir de 1942, la résistance s'organisa bien plus tôt. Dans les Hautes-Pyrénées, région montagneuse et département frontière, les Réseaux et filières de passages se développèrent très vite. Dès juillet 1940, ils furent en mesure de permettre le franchissement de la frontière d'Espagne avec une relative sécurité. Plus tard, et à l'initiative d'hommes courageux, les mouvements "Combat", "Libération", "FTPF" furent créés, alors que, dans le même temps, l'"ORA" (Organisation de la Résistance dans l'Armée) noyautait les cadres de l'armée d'armistice. Ces embryons de Réseaux, de Mouvements, au fil des mois, se développèrent, engendrant sur l'ensemble du département, par une espèce de génération spontanée, des Groupes, des Maquis. Ce fut la longue histoire des actions de propagandes, des diffusions de tracts et journaux clandestins, des sabotages, des parachutages, des combats clandestins ou sur le terrain, au cours desquels tant de patriotes pugèrent de leur vie leur attachement à la liberté. Pour ce concours, nous avons choisi de nous concentrer particulièrement sur les Réseaux de notre région, plus précisément sur le réseau "Alliance".

[modifier] La Résistance en Hautes Pyrénées

Les Hautes-Pyrénéens étaient accaparés des problèmes du ravitaillement et étaient souvent affaiblis par la captivité de l'un des leurs. Mais le 11 novembre 1942 (coïncidence ??), a constitué un véritable tournant. En effet, l'occupant est là, il bloque les voies d'évasion par les vallées et il s'installe à Lourdes et à Tarbes. Pour la petite histoire, au moment où les allemands prennent possession du quartier Larrey, Philippe Gachies, alias Pierre, dépose une gerbe dédiée "à notre maréchal" au pied de la statue équestre de Foch, qui lui-même rejette Pétain ! Action pour le moins symbolique... Il n'empêche que dès lors, quelques premiers noyaux d'hommes s'implantent clandestinement dans le département. Car, au cours de l'année 1943 le refus du Service de Travail Obligatoire (STO) alimente les premiers maquis. Ils mènent pour la plupart des actions militaires : pylônes abattus, sabotages répétés dans les usines... Le 24 août 1944, les Hautes-Pyrénées fêtent leur libération avec enthousiasme.

[modifier] Frontières et passeurs

1) La frontière des Hautes-Pyrénées

Sur 90 kilomètres, le département des Hautes-Pyrénées est frontière avec l'Espagne. Montagnes difficiles, cols toujours à plus de 2000 mètres, cette frontière est infranchissable à certaines époques de l'année. Mais ces difficultés même constituent un élément de sécurité car, de juin 1940 à novembre 1942, la surveillance exercée du côté français était peu importante et le risque couru bien moindre que dans d'autres secteurs de la frontière. Enfin, onze communes du département sont situées près de la ligne frontière et leurs habitants, dans bien des cas, servent de guides aux candidats du passage en Espagne.

2)Les passeurs

Dès l'été 1940 apparaissent les premiers passeurs tirant profit de leur bonne connaissance des terrains. En effet, seuls ou en famille, ou plus couramment organisés en équipes (les réseaux), ils ont acconplis ce qui était sans doute l'une des premières formes de résistance. Ils travaillent illégallement en clandestinité et aident les fugitifs de toute sorte. Ils doivent avoir recours au courage et à l'ingéniosité et les risques sont aussi importants pour les convoyeurs que pour les convoyés. Ceux qui sont recherchés ou pourchassés par la Milice ou même par les nazis avaient pour but de quitter la France pour aller en territoire neutre ou allié pour s'y installer ou pour combattre. Ils devaient, pour cela passer illégalement la frontière, en recourant à des tentatives d'évasion par l'intermédiaire de passeurs. Les chemins pyrénéens étant longs et difficiles, le risque s'acroit au fil des ans avec les avalanches ou le nombre toujours plus croissants de douaniers. Cet aventure vers la liberté finissait souvent en queue de poisson...

Mais, après 1942, le nombre de soldats allemands augmente en raison de l'occupation de la zone "libre" entrainant un nombre toujours plus croissant d'échecs pour passer la frontière franco-espagnole. Les nazis mettent en place les "faux clients". C'était l'action de payer des personnes pour se faire passer pour des clients amis qui "coincent" les passeurs qu'ils livrent aux allemands...

[modifier] Les réseaux

1) Que sont les réseaux d'évasion?

Il s'agit là d'une forme tout à fait nouvelle de la guerre secrète. En effet, nul n'ignore que la formation d'un technicien, notamment en ce qui concerne les aviateurs, les sous-mariniers et les physiciens, nécessite de longues années et que, de plus, il faut une expérience éprouvée pendant des mois et des mois de travail pour qu'un spécialiste puisse remplir la tâch qui lui est confiée. Durant les quatres années d'occupation, nombreux furent les avions alliés abbatus sur le sol français; chaque fois,il s'agissait de sauver les pilotes, co-pilote, radio et tout spécialiste se trouvant à bord. Il fallait également, au travers des différents points de passage, soit par la frontière espagnole, soit à bord d'un navire, permettre à un maximun de techniciens d'aller rnforcer les forces alliées. Ce fut le rôle essentiel des réseaux d'évasion. Grâce à eux, des milliers de militaires alliés purent poursuivre la lutte contre l'ennemi.

2) Les différents réseaux des Hautes-Pyrénées

Le gouvernement anglais se préoccupa d'organiser les premiers réseaux sur le territoire français dans un esprit de résistance à l'Allemagne nazie. Il s'agissait alors d'évacuer, via les Pyrénées, les pilotes abattus et favoriser l'évasion des ressortissants belges et polonais. Ainsi, dès juillet 1940, les britanniques prennent contact avec le militant socialiste Gaston Hèches qui créent une filière d'évacuation par l'Espagne. Mais pour ne pas dépendre totalement des anglais, les Forces Françaises Libres (FFL), doivent créer leur propre Bureau central de renseignement et d'action (BRCA). C'est ainsi qu'à partir de 1941, le réseau Andalousie, dirigé par des militaires et parfaitement clandestin, couvre l'ensemble du territoire. Son responsable départemental, Gérard de Clarens, traverse 37 fois la frontière espagnole pour faire passer, au début, des aviateurs, des personnalités, des agents de renseignements... Voici quelques exemples de différents réseaux des Hautes-Pyrénées:

¤ Le réseau "Edouard", créé en 1940 par les Britanniques, doit son appellation au nom de code d'un officier français du War Office, délégué par Londres pour organiser les passages dans plusieurs départements frontière. Restaurateur à Tarbes et animateur de ce réseau sur le plan départemental, Gaston Hèches avait, dans le passé,activement participé à l'aide aux réfugiés républicains espagnols, ainsi qu'à celle aux réfugiés juifs fuyant le régime nazi. Il fut, bien qu'infirme, choisi en raison de ses qualités bien connues d'intégrité morale, de courage et d'intelligence. Ce fut lui qui se chargeait du recrutement des passeurs. Soulignons que, grâce à l'action de Gaston Hèches et de ses camarades anglais et français, des pilotes alliés, des personnalités politiques, des personnes menacées par les Allemands ainsi que des agents de renseignements furent sauvés, protégés ou acheminés vers leur destination.

¤ Le réseau "Buckmaster" fut chargé de conduire, sur tout le territoire français, des opérations diverses telles que des opérations de commandos, des parachutages, des recherches de renseignements, etc. Dès 1941, il fut le plus important des réseaux engagés par les Britanniques en France.

¤ Le réseau "Hilaire", créé en novembre 1942, couvrait tout le Sud-Ouest de notre pays et avait pour mission d'assurer la réception et l'hébergement des agents venant de Londres. Il devait également prendre contact avec les mouvements et groupes de Résistance français, afin de les ravitailler en armement et de leur fournir les explosifs nécessaires aux sabotages.

¤ Le réseau "Kasanga" avait pour but d'assurer un service d'information pour la presse clandestine, de relations avec l'Armée secrète, les maquis, les Corps-Francs et les autres réseaux. Il était implanté à Tarbes.

¤ Le réseau "Andalousie" eut un caractère national. Dans les Hautes-Pyrénées, il fut animé dès sa formation, en 1941, pour la région de Lourdes, Argelès, Luz, par Gérard de Clarens qui organisa les contacts et les lieux de recueils et créa des filières de passage vers l'Espagne au travers des Pyrénées.

¤ Le réseau "Martial" fut dirigé à Lourdes par le colonnel Teyssier d'Orfeuil, assisté du colonnel Benard. Sa mission essentielle était de diriger vers l'Espagne, puis vers l'Algérie, les jeunes volontaires pour servir dans l'Armée d'Afrique.

¤ Les réseaux "Pernod" et "Meccano", dont l'organisation n'a pu être déterminée avec précision, étaient néanmoins présents à Lannemezan, Vic-en-Bigorre, Tarbes et Lourdes, et eurent, en certaines périodes, des activités limitées à des actions de passages en Espagne.

Pour la plupart ds réseaux, Lourdes, ville de passage, est le point de chute privilégié. Nous avons décidés de nous axer, pour ce concours, sur le réseau "Alliance".

[modifier] Le réseau Alliance

Réseau de caractère national, Alliance a été fortement représenté dans le département, et plus particulièrement à Lourdes, dont les possibilités d'accueil étaient considérables. Alliance était orienté vers le passage en Espagne et comportait des sections spécialisées : Espagnoles, Polonaises, Françaises, Belge. En novembre 1942, le réseau Alliance, à Lourdes, avait pour chef le capitaine G.Doue, lequel menacé, dut quitter la ville, et fut remplacé par Romain Célestin, hôtelier, capitaine, ancien combattant de 14-18, fait prisonnier en 1940 et renvoyé dans ses foyers par les Allemands en sa qualité d'ancien de 14-18. Romain se révéla un organisateur infatigable; qui mena de pair l'organisation du réseau, et plus tard, la constitution de l'armée secrète (A.S.) et des M.U.R.

En novembre 1942, l'Etat major d'Alliance était le suivant :

-Chef de Réseau : Romain Célestin, hôtelier,
-Groupe espagnol : Villalba,
-Groupe Polonais : Stanislas Chaumik,
-Groupe belge : Lambert,
-Chef du Service des Renseignements : commissaire Philippe,
-Agents de Liaison : Roland Cazenave, Madame Philippe, Madame Duc
-Recrutement : Monsieur Ellemer,
-Réception : Madame Doue,
-PC et logement : Moulet, Julia, Roger, Madame et Monsieur Courrèges, la plupart des Hôteliers,
-Transport : Challie, Hantz,
-Cartographie et faux papiers : Lafage, Meyer (photographes),
-Passage en Espagne : de Clarens.

Par ailleurs les personnes ci-après apportèrent leur collaboration active au Réseau :

-Maurice Dezes, Docteur Etang, Docteur Bordes, Docteur Chatenay.

La plupart des partcipants ci dessus se retrouvèrent dans les Mouvement Unis de la Résistance de Lourdes, d'abord dirigé par le Docteur Bordes, puis par Roland Cazenave.

La plupart des joueurs du Football Club Lourdais, avaient été recrutés pas Alliance. Ils se retrouvèrent avant la Libération dans les M.U.R., puis dans le Groupe Auzon, AS des M.U.R. Parmi ceux-ci, Vales et Courtade furent tués en combat à Jonzac, en septembre 1945.

Des membres du Réseau Alliance, cités plus haut : Madame et Monsieur Challie, Monsieur Ellemer, Romain Célestin, furent déportés et sont morts en déportation.

Philippe et Chaumik furent arrêtés et fusillés.

Madame Philippe, Madame Lambert, Monsieur Roger, Monsieur Maurice Dézes, furent déportés et sont rentrés de déportation.

[modifier] Témoignage de Lafage

Lafage, membre du club "Alpin" et très bon connaisseur de nos montagnes, l'un des plus ancien collaborateurs du Réseau, raconte :

"Pour mon compte, j'étais chargé de faire de faux papiers et de fausses cartes d'identité, dont beaucoup allaient se faire tamponner dans les mairies des environs, où l'on trouvait des secrétaires et des maires complaisants. Puis, étant montagnard, et membre du Club Alpin, connaissant bien nos Pyrénées, j'ai pu faire passer certains, qui voulaient s'évader de France vers l'Espagne. Pour la propagande, dans mon atelier de travaux de photos, nous faisions, par centaines, des reproductions d'une gravure, représentant le Général de Gaulle.

"Ces photos étaient distribués par des amis "sûrs", ou clandestinement, la nuit, glissés dans les boîtes à lettres. Dans mon affaire commerciale, nous étions trois, dans le Réseau Alliance : une employée au magasin, Jeannes Valles, dont le frère a été tué en combattant les Allemands ; un ouvrier photographe Meyer, israélite, et moi-même, leur chef. Pour les passages en Espagne, les candidats venaient le soir, à mon domicile, et je leur indiquais les passages possible sur les cartes d'Etat-Major ; mais lorsque notre région fut occupée, il fallut accompagner les passagers, pour leur faire passer la frontière gardée par les Allemands, entre Lourdes et Argelès-Gazost. Les filières furent changées, plusieurs fois, car souvent, les patrouilles allemandes arrivaient à en découvrir les itinéraires. J'ai su plus tard que la dernière filière était le Coumely et le col de Pinède-Aïnsa.

"Malgré beaucoup de précautions, j'ai été dénoncé par la milice locale, et j'ai été l'objet d'une perquisition au peigne fin, par la Brigade Judiciaire de Pau, qui a duré de 7 heures du matin, à midi ; or, je ne sais quel pressentiment m'avait donné l'idée d'effacer les itinéraires tracés au crayon, sur mes cartes d'Etat-Major, deux jours avant la perquisition ; d'autre part, j'ai eu le temps, avant d'ouvrir aux policiers qui entouraient la maison, de glisser un paquet de tracts de propagande qui se trouvaient sur mon bureau, derrière un porte-parapluie, à côté de l'entrée. Les policiers ont trouvés les cartes, et, étonnés d'en voir autant, ont quand même accepté mes explications, parce que je faisais de la montagne? Quand aux tracts, ils ont fouillés partout, de la cave au grenier, mais n'ont pas eu l'idée de regarder derrière le porte-parapluie...Il y avait un Bon Dieu pour le Résistant".

[modifier] Témoignage d'Helie de Saint Marc

"La guerre de l'ombre me pesait. Je voulais lutter, moi aussi, les armes à la main. [...] Des amis [...] me parlèrent d'une filière du côté de Perpignan. [...] Je décidai de me joindre à eux. Je demandai l'argent de passage à mon père qui accepta de m'aider. [...]

J'ai vécu ma dernière nuit dans notre maison, [...] mon dernier bol de lait, [...] le dernier baiser de ma mère. J'ai [...] [dit] au revoir à mon enfance heureuse. [...] J'allai enfin me battre à découvert. En évitant les gares et les contrôles, j'ai rejoint notre lieu de rendez-vous à Perpignan. Le passeur assurait pouvoir nous faire passer les Pyrénées. [...] Je me suis rendu compte [trop tard]qu'il prenait trop peu de précautions pour être un vrai clandestin. Découvert quelques mois plus tôt, notre passeuravait accepté, en échange de la vie sauver, de livrer aux allemands un convoi sur deux. Nous avons embarqué [...] à la tombée de la nuit. Notre équipée se termina en traquenard. Des camions allemands, tous phares allumés, nous attendaient tranquillement. [...] Le plus âgé d'entre nous ne devait pas dépasser vingt-deux ans. Pour nous la guerre allait se poursuivre [...] dans la nuit et le brouillard".


                                témoignage tiré des livres "notre histoire" et "toute une vie" aux éditions "les arènes"

[modifier] Conclusion

Pour conclure, nous citerons quelques chiffres. Des chiffres tout d'abord généraux puis des chiffres qui aideront sûrement à réaliser l'ampleur du nombres de passages en Espagne par les Hautes-Pyrénées. Cette guerre fut la plus mortelle de l'histoire humaine pour les civils qui dénombrèrent 32.74 millions de victimes tandis que les militaires déplorèrent 18 millions de tués. La France, quant à elle perdit 1.5 % de sa population c'est à dire 55ooo morts. Bien qu'il soit difficile de l'évaluer, Mme Eychenne (professeur agrégée, qui a publié le livre "Montagne de la Peur et de l'Espérance") évalue à 1724 le nombre de personnes ayant tenté le franchissement et, sur ce nombre, 1500 environ auraient réussi. Les résistants ont ainsi pu sauver un bon nombres de personnes, et, sans eux, le bilan au niveau humain de cette Seconde Guerre mondiale aurait été encore plus élevé qu'il ne l'est déjà. Rappelons également qu'ils couraient de grands risques en agissant ainsi. Les Pyrénées en payèrent un grand prix!


"Bigorre, tu peut être fière de tes enfants !"