Der gute Kamerad
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Der gute Kamerad (Le Bon Compagnon) fut composé en 1809 à Tübingen, ville universitaire de Wurtemberg, par Ludwig Uhland.
Friedrich Silcher a mis en musique ce poème en 1825, probablement aussi à Tübingen.
En tant que chant, il est plus connu sous le titre Ich hatt' einen Kameraden (J'avais un camarade), qui reprends le premier vers de la première strophe.
Sommaire |
[modifier] Texte
- Ich hatt' einen Kameraden,
- Einen bessern findst du nit.
- Die Trommel schlug zum Streite,
- Er ging an meiner Seite
- In gleichem Schritt und Tritt.
- Eine Kugel kam geflogen,
- Gilt's mir oder gilt es dir?
- Ihn hat es weggerissen,
- Er liegt mir vor den Füßen,
- Als wär's ein Stück von mir.
- Will mir die Hand noch reichen,
- Derweil ich eben lad.
- Kann dir die Hand nicht geben,
- Bleib du im ew'gen Leben
- Mein guter Kamerad!
[modifier] Version française
- J'avais un camarade,
- De meilleur il n'en est pas;
- Dans la paix et dans la guerre
- Nous allions comme des frères
- Marchant d'un même pas.
- Mais une balle siffle.
- Qui de nous sera frappé?
- Le voilà qui tombe à terre,
- Il est là dans la poussière;
- Mon cœur est déchiré.
- La main il veut me tendre
- Mais je charge mon fusil;
- Adieu donc, adieu mon frère
- Dans le ciel et sur la terre
- Restons toujours unis.
[modifier] Autre version
Il existe une autre version en français, nommée « La cavalcade » et composée par Jean de Brem :
- un jour dans la fusillade
- galopant a l'inconnu
- nous marchons en cavalcade
- tu étais mon camarade
- celui que j'aimais le plus.
- un cavalier par bravade
- des siens le plus résolu
- me porta son estocade
- ce fut toi mon camarade
- ce fut qui l'a reçu
- j'ai venger l'estafilade
- que ce coup t'avais valu
- mais très tard dans la nuit froide
- j'ai pleuré mon camarade
- près de son corps étendu
- je suis ma route maussade
- et je chevauche sans but
- au hasard d'une embuscade
- j'ai perdu mon camarade
- je ne rirais jamais plus
- prince écoute ma ballade
- et cet appel éperdu
- prit le dieu des cavalcades
- de placer mon camarade
- à la droite de Jésus.
[modifier] Anecdote
- Étant un chant très populaire dans la Wehrmacht, puis dans la Bundeswehr, il fut chanté notamment à l'enterrement de Erwin Rommel.