Denis Charles Henri Gauldrée-Boileau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article n’est pas rédigé ou présenté conformément aux recommandations.

À une époque antérieure à 1810, Denis, Charles, Henri Gauldré Boileau achète le château de Lacaze, situé sur la commune de Parleboscq, en ruine, qui se situe sur un fief Marquisat de quatre cent hectares, on lui doit certainement les restaurations de sauvegarde et le réaménagement du château. Il prend le titre de Marquis de Lacaze.

Il achète, également, le château Laballe, en 1810, au noble François de Cours-Monlezun, ancien militaire qui le tenait depuis 1781 des Barbotan, seigneur de Laballe. Ainsi pendant dix années les deux châteaux de Parleboscq appartiennent au même propriétaire. Le 28 juin 1820, il vend ce bien à Jean-Dominique Laudet de Mirande

Député de 1822 à 1827. Né à Aire (Pas-de-Calais) le 15 juillet 1773, mort le 25 mai 1830, fut commissaire-ordonnateur des guerres. Officier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis, il était membre du conseil général des Landes, lorsque le collège de ce département l'élut député, comme royaliste, le 20 novembre 1822, par 72 voix sur 89 votants et 139 inscrits, contre 10 au général Lamarque. Il prit place au côté droit, soutint le ministère Villèle, et fut réélu, le 6 mars 1824, par 72 voix (81 votants, 141 inscrits), contre 7 a M. Pômolié de Saint-Martin. « A la Chambre législative, écrivait à son sujet l'auteur de la Biographie des députés de la Chambre septennale, M. de Lacaze tient, comme orateur, un juste milieu entre ceux qui parlent et ceux qui ne disent rien. Son nom figure quelquefois dans les commissions. Il a parlé, dans la dernière session, en faveur de la loi du sacrilège. A propos de profanations et de sacrilèges, il trouva l'art de placer adroitement dans son discours l'éloge de Monseigneur le garde des sceaux. Dans la séance du 19 mars 1825, M. de Lacaze fit un éloge de la loi sur la réduction des rentes... » II se représenta aux élections du 24 novembre 1827, mais n'obtint que 22 voix contre 50 à l'élu, M. de Cauna.