Discuter:Degré (musique)

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Aujourd'hui, je fusionne le contenu de l'actuel article ("Degré (musique)") avec celui de l'article "Degré (musique tonale)". En effet, le contenu fusionné concerne très précisément les degrés dans la seule musique tonale. Le concept de degré, doit pouvoir être élargi à tout genre musical, même non tonal. En conséquence, l'article "Degré (musique)" pourra être utilisé dans de futures contributions concernant d'autres système musicaux. Yves30 23 déc 2004 à 12:43 (CET)

[modifier] Contenu de l'article avant fusion

En musique, un degré désigne chacune des sept notes d’une gamme de façon relative à la tonique.

Les sept degrés sont dans l’ordre :

  • la tonique, note caractéristique du ton, qui a le même nom que celui de la gamme (par exemple, la tonique de la gamme de do majeur est do) ;
  • la sus-tonique, située un ton au-dessus de la tonique ;
  • la médiante, située une tierce au-dessus de la tonique, par exemple si bémol en sol mineur. La nature de cette tierce suit celle du mode de la gamme : majeure pour une gamme majeure, mineure pour une gamme mineure ;
  • la sous-dominante, située une quarte juste au-dessus de la tonique ;
  • la dominante, située une quinte juste au-dessus de la tonique ;
  • la sus-dominante, située une sixte au-dessus de la tonique. De même que pour la médiante, la nature de cette sixte suit celle du mode de la gamme (sauf pour le mode mineur mélodique ascendant où cette sixte est majeure) ;
  • la sensible, située une septième au-dessus de la tonique. Cete septième est majeure pour les modes majeur, mineur harmonique et mélodique ascendant, mineure pour le mode mineur mélodique descendant. C’est le seul degré sur lequel on ne puisse pas construire d’accord parfait ; les accords « de sensible » sont analysés comme des accords de dominante sans fondamentale.

Degrés de la gamme d’ut majeur

La tonique, la sous-dominante, la dominante (et dans une moindre mesure, la sus-tonique et la sus-dominante) ont une importance fondamentale en tant que notes pivots et sont souvent présentes comme fondamentales dans les progressions harmoniques (par exemple dans les cadences ou dans la progression dite « Anatole » en jazz).

La médiante et la sus-dominante, en tant que notes caractéristiques du mode majeur ou mineur, ont un rôle de « couleur » important. La médiante et la sensible étant très rarement utilisées comme fondamentales, la sensible n’apparaît quasiment que dans l’accord de dominante (ou comme note étrangère). Les degrés de la gamme, ainsi que les accords qui les utilisent comme fondamentale, sont souvent représentés par des chiffres romains, de I à VII.