Daniel Richter

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Daniel Richter est un syndicaliste français, membre du Syndicat CFDT.

Il est ancien salarié de Renault à Flins-sur-Seine (Yvelines). Du fait de sa position dans la hiérarchie, il a été plusieurs années sans affectation. Il s'est alors consacré à son travail syndical, devenant un des responsables du syndicat local SMVSO et de l'Union Parisienne des Syndicats de la Métallurgie (UPSM). Il a occupé la fonction de délégué syndical central de Renault, notamment au moment où la direction a décidé de fermer l'usine belge de Vilvorde.

Dans les années 80, il a été un des acteurs de premier plan lors des grèves de l'automobile à Flins-sur-Seine et surtout, chez Talbot Poissy.

Lors de la négociation de l'accord sur les 35 heures, il a été démis de ses fonctions par la fédération, suite au refus de 8 sections de l'approuver. Il a pris sa pré-retraite en 2002.

Dans sa jeunesse, il avait été un des dirigeants de l'UNEF, notamment pendant la période de mai 68. Puis il est devenu membre du PSU. Plus tard, il a été l'un des fondateurs du CEFY, Collectif Etrangers-Français des Yvelines, actif dans la défense des étrangers.

[modifier] Bibliographie

  • Richter Daniel et alii, Renault, 100 ans d’histoire sociale, Boulogne-Billancourt, Comité de Groupe Européen Renault, 1999, 128 p.
  • Richter Daniel, "Renault-Vilvoorde: un cas d'école et une occasion manquée", Les Temps Modernes, Janvier-Février 1998.
  • Il prépare deux livres à paraître en 2006.