Désert de Paran

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Le Désert de Paran (Hébreu מדבר פראן Midbar Parean. Paran, souvent écrit Pharan, signifie "abondant" en feuillage ou en grottes), est selon toute vraisemblance le cadre des pérégrinations des Israélites durant leur traversée du désert de 40 ans. Le Roi David y passe également quelque temps après la mort de Samuel[1], et c'est également là que Hagar, la concubine d'Abraham, et leur fils Ismaël furent envoyés[2]. Enfin, il figure dans les lignes d'introduction du Livre du Deutéronome.

Selon Joseph H. Hertz, son nom actuel serait Badiet et-Tih (« le désert des errances »), situé dans le Nord-Est de la péninsule du Sinaï. La région est caractérisée par des précipitations très faibles — moins de 250 mm par an. Elle contient un plateau identifié au Har Karkom. Un total de 218 sites, et d'environ 1300 rochers contenant des pétroglyphes—remontant entre 13000 et 1500 ans—a été trouvé dans ce désert et les vallées environnantes.
Cette région abrite de nos jours des Bédouins itinérants, ainsi qu'une ville du nom de Nekhl, ancienne capitale du Sinaï, bâtie en 1516 pour protéger les pélerins traversant la régions.

Le Roi David a passé quelques temps dans le désert de Paran après que Samuel mourut :

"Samuel mourut. Tout Israël s'étant assemblé le pleura, et on l'enterra dans sa demeure à Rama. Ce fut alors que David se leva et descendit au désert de Paran." (1 Samuel 25:1 LSG) Certains érudits musulmans confondent le désert de Paran avec la Mecque. Le verset susmentionné met en défaut la cohérence de ces affirmations. En effet, David n’aurait pas pu faire 1200 km pour aller à la Mecque.


[modifier] Références

  1. I Samuel, 25:1
  2. Genèse 21


[modifier] Voir aussi

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