Cyberédition

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La cyberédition, ou édition en ligne, désigne une forme d'édition apparue parallèlement à la popularisation de l'Internet, à la fin des années 1990, en progression constante depuis. Le cyberéditeur diffère de l'éditeur traditionnel en ce qu'il propose ses publications essentiellement en ligne, sous la forme de fichiers numériques, généralement appelés livres électroniques (ebooks).

[modifier] Cyberédition et édition traditionnelle

La cyberédition offre de nouvelles possibilités d'accès à la publication pour des auteurs confirmés ou débutants. Qualitativement parlant, elle constitue le reflet de l'édition traditionnelle : le pire côtoie le meilleur, selon les lignes éditoriales définies par chaque cyberéditeur.

La principale différence entre les deux types d'édition réside dans leur mode de diffusion : le cyberéditeur reçoit les manuscrits en ligne, par courrier électronique en pièce jointe et non plus par voie postale, il travaille souvent en ligne avec les auteurs pour les corrections éventuelles à apporter au manuscrit, et ne diffuse qu'en ligne, même si certains, minoritaires, proposent, en option, l'achat de la version imprimée des livres, qui est alors réalisée à la demande, à l'unité ou en plus grande nombre.

Économiquement parlant, en France, une autre différence notable réside dans leur différence de traitement par l'administration fiscale : l'édition traditionnelle bénéficie d'un taux de TVA réduit, tandis que la cyberédition supporte le taux de TVA standard, au même titre que l'informatique, dont elle est issue.

Comme dans l'édition traditionnelle, la relation entre l'auteur et le cyberéditeur est régie par un contrat signé par les deux parties, définissant les droits et les obligations de chacun, leur rémunération, et l'engagement du cyberéditeur à diffuser l'œuvre, seulement en mode numérique.

Les principales différences entre la cyberédition et l'édition traditionnelle sont d'ordre technique : le cyberéditeur n'a pas besoin de diffuseur, pas de stocks à gérer, pas d'invendus à pilonner, pas nécessairement de bureaux, et un personnel éventuellement réduit, quand il existe. Si le cyberéditeur rémunère correctement ses auteurs (20 à 25 % de droits Hors Taxes), ses marges bénéficiaires sont toutefois faibles puisqu'il existe, entre lui et le lecteur, différents acteurs, plus ou moins spécifiques du marché de l'Internet : parmi ses frais fixes, on compte son nom de domaine, son fournisseur d'accès, un informaticien et un infographiste pour son site, les gestionnaires des moyens de paiement qui prennent un pourcentage sur toutes les transactions, un webmaster, et un attaché de presse pour le secteur relationnel.

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