Cuiry-lès-Iviers

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Cuiry-lès-Iviers
Pays	France
Région	Picardie
Département	Aisne
Arrondissement	Laon
Canton	Rozoy-sur-Serre
Code Insee	02251
Code postal	02360
Maire Mandat en cours	Jean François Carlier (2nd mandat) 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes des Portes de la Thiérache
Latitude Longitude	49° 45′ 43″ Nord          4° 06′ 37″ Est / 49.7619444444, 4.11027777778
Altitude	162 m (mini) – 221 m (maxi)
Superficie	4,79 km²
Population sans doubles comptes	40 hab. (1999)
Densité	8 hab./km²

Cuiry-lès-Iviers est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

...le comte fait connaissance avec les geôles

Le château de style renaissance avait en 1758 Marie-Anne Du Tétu comme châtelaine.

Célibataire, sa demeure passe par donation en possession de François Joseph d'Alsace d'Hénin Liétard, son neveu, né à Morgny-en-Thiérache en 1720, ancien capitaine de dragons au régiment du Languedoc

C'est dans ce château que le comte se retire pour savourer ses dernières années dans la tranquillité. Ce ne sera pas le cas. La première victime de la loi des "suspects" dans le district de Vervins fut ledit comte, seigneur de Cuiry-les-Iviers. Il vivait modestement, retiré du monde dans son château de Thiérache, s'efforçant de porter secours et réconfort aux malheureux et se rendre utile auprès de ses concitoyens. Le domaine dépendait de la seigneurie de Rozoy dont les seigneurs de Dolignon.

En mars 1793 alors qu'il était allé visiter les vignes qu'il possédait à Challevois sur le Laonnois, le comte fait des confidences à son vigneron Cottereau, son homme de confiance. Il aurait tenu des propos selon lesquels il réprouvait l'exécution de Louis XVI. Sur dénonciation, ses inconvenances ne tardent à remonter jusqu'au Directoire départemental.

Une enquête est ouverte. Malgré la rétractation de son vigneron et une lettre élogieuse de la municipalité de Cuiry-les-Iviers attestant que le comte, commandeur de l'Ordre de Malte, n'avait jamais nuit à la Constitution mais en revanche qu'il était un citoyen dévoué à la Patrie est incarcéré sur ordonnance du Procureur Général à la prison de Laon - ville préfecture de l'Aisne. Après la conduite d'une instruction, le Tribunal de Laon décide le 8 juin 1793 d'envoyer le prévenu devant le Tribunal Criminel extraordinaire de Paris. Il est incarcéré à la prison de la Conciergerie.

1793, Fouquier-Tinville, lui fait recouvrir une liberté si attendue par les gens de Cuiry. De retour au château, le 16 Frimaire An II, le comte âgé de soixante-quatorze ans est de nouveau inquiété. Il est appréhendé par le lieutenant de la gendarmerie de Vervins. Une perquisition en sa demeure de Cuiry ne donne preuves d'une implication dans un quelconque mouvement. Sa mise en liberté sera de courte durée. Il est renvoyé pour plusieurs mois en cachot à la prison de Laon.

Une ultime supplique est envoyée aux autorités judiciaires par la municipalité et la population de Cuiry "Nous vous supplions de nous le renvoyer comme étant utile tant pour la bonne éducation que pour les secours aux indigents".

La liberté est accordée au comte François Joseph d'Alsace. Solitaire et retiré dans son château, il meurt en 1806. Dame Marie Charlotte Quarre de Cherlers, sa cousine, hérite du château à sa mort. Le 22 septembre 1851, la demeure est vendue au sieur Antoine Louis Beffroy de la Grève, officier d'infanterie légère, lieutenant de louveterie pour l'arrondissement de Vervins.Le château non classé aux monuments historiques est aujourd'hui une maison de campagne qui appartient à des particuliers.

Jacky Billard - septembre 2003

D'après l'ouvrage de Pol Verschaeren, Curé de Wimy.

[modifier] Administration

[modifier] Démographie

[modifier] Lieux et monuments

Des talus successifs constituent des éléments de défense de l'édifice. Le plus proche est maçonné (mur du cimetière entourant l'église).

• Mairie

• Église fortifiée du XVI^e siècle, classée MH depuis 1987.

• Structure défensive par adaptation à la topographie

         o Si l'édifice surplombe ses environs immédiats (le premier avantage étant de
disposer ainsi d'un point d'observation), les assaillants éventuels avaient à affonter 

la montée, parfois assez raide, dont la difficulté pouvait avoir été renforcée par une accentuation des avantages du site naturel, un peu comme pour un château-fort. (Exemples : Englancourt ou

Esquéhéries)

   La pente peut être divisée en paliers, ou terrasses plus ou moins concentriques, au 

bord planté d'une haie épaisse, destinée à limiter le ravinement mais bien sûr à empêcher ou du moins ralentir l'accès de toute bande hostile ou de simples pillards.

Chemins creux à fonction de fossés défensifs, pente en paliers bordés de haies

(1/5)▶

À Cuiry-lès-Iviers, sur le côté sud, la route longe un pré (ou verger) dont le talus est haut de plus d'un mètre. Plus près de l'église, un autre talus important (limite du cimetière) est actuellement maçonné. À Cuiry-lès-Iviers, sur le côté sud, la route longe un pré (ou verger) dont le talus est haut de plus d'un mètre. Plus près de l'église, un autre talus important (limite du cimetière) est actuellement maçonné. ◀(2/5)▶ À Esquéhéries, l'assaillant venant du sud par la route devait d'abord franchir la petite rivière coulant au pied de la pente raide dont les haies anciennes ont disparu. À Esquéhéries, l'assaillant venant du sud par la route devait d'abord franchir la petite rivière coulant au pied de la pente raide dont les haies anciennes ont disparu. ◀(3/5)▶ À Grandrieux, un chemin creux au pied d'une haute haie contourne l'édifice au sud-est. À Grandrieux, un chemin creux au pied d'une haute haie contourne l'édifice au sud-est. ◀(4/5)▶ À Prisces, la première haie défensive est actuellement à mi-pente, sur le flanc nord. Peut-être a-t-elle été déplacée

pour un agrandissement du cimetière depuis la fin des périodes troublées.

À Prisces, la première haie défensive est actuellement à mi-pente, sur le flanc nord. Peut-être a-t-elle été déplacée

pour un agrandissement du cimetière depuis la fin des périodes troublées.

◀(5/5) À Saint-Algis, un chemin très creux et très ombragé débouche à l'est de l'église. À Saint-Algis, un chemin très creux et très ombragé débouche à l'est de l'église.

   *
         o Si l'église est édifiée sur une surface plane, plus ou moins étendue, sa protection rapprochée a dû être
réalisée par la construction de maisons tout autour faisant office de véritable rempart circulaire ou rectangulaire, 

ne proposant que d'étroits passages entr'elles, du type "ruelles". (Exemples : Macquigny et Rocquigny)

         o Selon les cas, certains sites allient les 2 techniques, l'église ne surplombant l'endroit que sur un ou 

deux côtés. (Exemple : Rozoy-sur-Serre)

   * Salle-refuge pour les villageois
   * Éléments décoratifs intégrés aux surfaces planes (façades) ou courbes (tours) par utilisation de briques de 

couleur plus sombre, plus brillantes (briques plus ou moins vitrifiées, ou vernissées). On peut distinguer en gros une dizaine de motifs les plus en vogue" : des dates, des croix, des cœurs, des quadrillages, etc.

Date de 1714 à Lavaqueresse

Double cœur à Lavaqueresse Motif autrefois utilisé en Pologne aussi

Il est à noter que cet emploi de briques vitrifiées ne fut pas réservé aux seuls édifices religieux. Des châteaux ou "maisons fortes", voire de simples maisons ou fermes en sont décorés en Thiérache. Il faut aussi savoir que de tels motifs sont présents sur des édifices d'autres pays, en Pologne, comme par exemple au château des Chevaliers Teutoniques de Radzyń Chełmiński, ou à ceux de Malbork, Bierzglowo et Czersk.

• Château

[modifier] Personnalités liées à la commune

Eric BOUILLARD (Né en 1971, il a grandi au château de Cuiry-lès-Iviers, ou il a passé ses 20 premières années). Ce château ayant été acheté entre les deux-guerres (14-18 & 39-45) par son grand-père paternel (André BOUILLARD). A la mort de celui-ci, c'est son fils (Michel BOUILLARD) qui en hérita. C'est sur décision commune de Michel et son fils Eric, que le château fut mis en vente au milieu des années 90... Eric BOUILLARD, vit aujourd'hui dans les Alpes-Maritimes dans le sud de la France.

[modifier] Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur les églises fortifiées de Thiérache.

• Communes de l'Aisne

[modifier] Notes et références

[modifier] Liens externes

• Terascia, site spécialisé sur la Thiérache
• Cuiry-lès-Iviers sur le site de l'Institut géographique national

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