Confédération des syndicats libres

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La Confédération des syndicats libres (CSL) était un regroupement de syndicats autonomes, libres et indépendants. La C.S.L. avait repris la tradition du syndicalisme indépendant vivant en France depuis la fin du XIXème et siècle et qui a vu cohabiter des syndicats -maison et des organisations soucieuses de mener une action libre d'influences politiques (Certaines sections C.G.S.I.regroupaient ainsi au début des années 50 des gaullistes du R.P.F. et des anarchistes, tous soucieux d'échapper à la domination du P.C.F..)

Sommaire

[modifier] Histoire

On les retrouvait notamment dans le secteur de l'industrie automobile, à la Poste (en 1971, le ministre Robert Galley leur accorde 25 détachements permanents), à la Ville de Paris.

La CSL ne nommait autrefois Confédération française du travail (CFT), et auparavant encore CGSI.

La CSL s'est officiellement dissoute en 2001, mais ses sections ont pour la plupart continué leur vie sous d'autres noms (SIA chez Citroën, SIATT à la ville de Paris...), ou en rejoignant des confédérations (comme FO chez Peugeot).



[modifier] Élections prud'homales

  • 1987 : 2,30 % chez les salariés (hors cadres) 1,81% dans l'encadrement
  • 1992 : 4,40% et 3,58 %
  • 1997 : 4,22% et 3,43%
  • 2002 : ne se présentait pas ; on retrouve une partie de ses voix en divers mais la direction de la CSL appellait à voter pour FO.


[modifier] Bibliographie

  • Ni rouges ni jaunes : de la CGSI à la CSL, Didier Favre, l'expérience du syndicalisme indépendant, Ed. Midi moins le Quart, 1998

[modifier] Lien interne

Auguste Blanc | Syndicat indépendant de l'automobile

[modifier] Liens externes