Codex de Paris

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Le codex de Paris (ou Codex Peresianus) est un codex manuscrit maya du XIIIème siècle (Palenque, Chiapas). Il est composé de 11 feuillets de papier indigène « amatl » plié en accordéon, écrits recto-verso, dimensions: 24 x 13 cm, longueur: 1,43 m. Il est actuellement à la Bibliothèque nationale de France à Paris.

Après le Codex de Dresde, il s'agit du deuxième des quatre codex maya actuellement connus à avoir été retrouvé. C'est en 1859 que le chercheur Léon de Rosny (1837-1914) l'identifia à la Bibliothèque nationale de Paris. Il le retrouva dans un panier près d´une cheminée, abandonné parmi d´autres papiers poussiéreux. Il se trouvait dans une enveloppe sur laquelle figurait une inscription en espagnol «...que fue... o de...Perez  »[1] . Il se trouvait à la Bibliothèque nationale depuis au moins 1832, inscrit au catalogue sous le titre «Fonds Mexicain nº2». Après l´avoir récupéré dans le panier, Rosny identifia ce document comme étant un Codex maya et l´appella «Codex Peresianus», estimant que le Perez mentionné sur l'enveloppe était un de ses anciens propriétaires. On préfère maintenant l'appellation «Codex de Paris» pour éviter de le confondre avec le «Codex Pérez» qui est également conservé à la Bibliothèque Nationale. Le Codex de Paris traite de rituels religieux, de prophéties, des katuns et des dieux correspondants. Au verso, se trouvent un almanach de prédictions, les cérémonies du Nouvel An, et un calendrier zodiacal de 364 jours.

[modifier] Curiosités

  • Sur deux pages, les dessins ont complètement disparu, et sur les autres, seul le dessin central est préservé. Le manuscrit original est tellement détérioré qu’il est devenu intouchable.
  • Les spécialistes considèrent ce Codex d´une qualité artistique inférieure au codex de Dresde.
  • Plusieurs pages sont écrites de droite à gauche, alors que le sens habituel est de gauche à droite.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

  1. Léon de Rosny, Essai sur le déchiffrement de l'écriture hiératique d'Amérique centrale, 1876, cité dans : Claude Baudez et Sydney Picasso, Les cités perdues des Mayas, Découvertes Gallimard, p. 146
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