Citadelle de Belle-Île-en-Mer

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La Citadelle de Belle-Île-en-Mer fait partie de la grande histoire de France. Elle a été construite en 1549. Le constructeur s’appelle François de Rohan (1510-1559). Mais elle défend l’île quand 1683 contre les Anglais particulièrement. La citadelle s’est construite en quatre étapes :

1) Fortin de Rohan (vers 1550),

2) Le fort de Gondi (1640)

3) La forteresse de Fouquet (1660)

4) Place forte de Vauban (1685)

Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, elle est définitivement déclassée du domaine militaire le 1er mai 1933

Sommaire

[modifier] Description

[modifier] La citadelle

La citadelle est située à la droite de l’entrée du port, en face de la ville de le Palais. La citadelle est un grand carré irrégulier auquel ont été rajoutés régulièrement des bastions qui lui ont donné une forme d’étoile. La citadelle est construite en granit. La citadelle est une prison pour les officiers allemands pendant la guerre de 1914-1918. Elle est occupée par les troupes allemandes pendant la seconde guerre mondiale qui utiliseront les mêmes cellules pour y détenir des prisonniers anglais et français et même belle ilois dont il susiste encore les preuves d'emprisonnement mais qui s'effacent malheureusement au fil des ans. Elle regroupe maintenant des vestiges de son histoire mouvementée dans des bâtiments du style Louis XIII.

[modifier] Les établissements militaires

La citadelle a des établissements militaires pour 2000 hommes, un arsenal, deux citernes, une fontaine, un puits dans un souterrain, deux magasins à poudre et des abris voûtés capables de loger la garnison et la plupart des approvisionnements. La garnison peut suffire avec 1500 hommes peut être jusqu’à 3000.

[modifier] L’arsenal

L’arsenal qui a été construit en 1780 en granit et en chêne était destiné à recevoir le matériel d’armement de toute l’île. Il est devenu un vaste monument de trois niveaux de cinq cents mètres cubes et se prête aux expositions.

[modifier] L’éboulement de la citadelle

Dans la nuit du 24 au 25 mars 1873, un mur d’escarpe, prés du pont de la citadelle, s’écroule sur une longueur de 47 mètres. Ce mur a été construit par Nicolas Fouquet lorsqu’il fît refaire les fortifications.

[modifier] Les causes de l’éboulement

Les causes de l’éboulement sont dûes à des lézardes qui apparurent quelques années plus tôt et du rocher qui semblait s’écraser sous le poids du mur.

[modifier] Demandes et estimations

Le commandant du génie prévoyait un accident et demanda d’éloigner les bateaux amarrés près du chemin de halage. Une sentinelle y resta aussi la nuit et surveilla l’entrée du chemin. Il demanda aussi qu’un crédit de dix mille francs soit accordé pour enlever les décombres et les transporter au Glacis à l’ouest de la citadelle. Il estime qu’une autre somme serait nécessaire pour pouvoir remettre les fortifications dans leur ancien état. Mais il pense que l’on pourra se contenter d’une organisation moins coûteuse donc il rédigera un projet dès qu’il saura l’état exact des lieux.

[modifier] Propriétaires

[modifier] Vente aux enchères en 1960

La citadelle est mise aux enchères par l’administration des Domaines. Elle est adjugée par André et Anna Larquetoux. Après l’avoir achetée, M et Mme Larquetoux vont y habiter et la restaurer telle qu’il y a deux siècles.

[modifier] Quelques propriétaires et participants à sa construction

  • 1661: État
  • 1674: Vauban
  • du 11 juin 1761 au 11 Avril 1763: elle est aux britanniques
  • 1960: Mr et Mme Larquetoux
  • Albert de Gondi
  • Louis XIV
  • Duc de Retz (fortification)

[modifier] Les fortifications

L’enceinte urbaine de Le palais, d’architecture néo clasique, l’enceinte de Palais fut achevée alors que se développait déjà l’artillerie moderne et que la mobilité des armées était préférée à la construction de places fortes : elle ne fut donc jamais éprouvée. Elle bénéficie à ce titre d’une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

[modifier] Projet de travaux pour l’enceinte urbaine

Vauban avait d’ailleurs planifié l’édification d’une enceinte fortifiée sur les hauteurs de Palais pour appuyer la citadelle. Il avait même dessiné les contours mais faute de crédits les travaux ne purent pas être réalisés. Lors de l’invasion britannique de 1761 les Britanniques installèrent justement leurs canons à l’endroit où aurait dû être l’enceinte urbaine. L’édification de l’enceinte urbaine fut indispensable pour assurer la sécurité de B-I.

[modifier] Les travaux

Les travaux commencent en 1802 avec l’ascension de Napoléon Bonaparte mais la chute de l’Empire en 1815 suspend les travaux et de 1820 à 1861 beaucoup de projets étaient à l’étude pour achever la construction des fortifications. Finalement les travaux reprennent sous le second Empire et se terminent en 1877. Plus d’un million de francs ont été dépensés en tout pour l’enceinte de Palais.


[modifier] La belle fontaine

Elle est également appelée “Aiguade de Vauban” car elle est construite sous son autorité en 1703. Elle servait de ravitaillement des navires en eau douce, et peut contenir 860 000 litres d’eau. Elle est classée monument historique.

Aiguade de Vauban

[modifier] Demande de liberté d’accès aux fortifications pour les habitants de Le Palais

Au mois de juin 1910 le conseil municipal de Le Palais demande au chef du Génie la liberté d’accès des habitants concernant certaines parties des fortifications s’étendant à gauche et à droite du chemin vicinal entre la porte Bangor et la porte Vauban, et l’hôpital militaire. Elle est refusée car des fossés et des parapets de l’enceinte se trouvent entre les portes Bangor et Vauban. Il est aussi absolument nécessaire d’interdire la circulation car l’enceinte comporte des ouvrages armés, des magasins renfermant du matériel et des munitions et dont les parapets sont affermés pour la récolte des herbages. Mais elle est acceptée quelque temps après.

47°20′58″N 3°9′17″W / 47.34944, -3.15472