Cimetières de la Guillotière

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Les deux cimetières de la Guillotière ont été créés au XIXe siècle, face à la pénurie de lieux où enterrer les morts.

Sommaire

[modifier] Histoire

Avant la fin du XVIIesiècle n'existaient à Lyon que des cimetières paroissiaux de taille réduite. [1] En 1695 fut créé, pour accueillir notamment les morts de l'Hôtel-Dieu, le cimetière dit “de la Madeleine”. En 1807, sous le mandat de M. Fay-Sathonay, est créé le Cimetière de Loyasse, sur la colline de Fourvière.

Mais ceux-ci restent très insuffisants face aux besoins d'une cité industrielle en expansion démographique rapide.

Lors de la séance du 11 ventôse an 3 (premier mars 1795) [2] est décidée la création du cimetière de la Guillotière dans le lieudit “clos Macors” (préféré aux Communaux de la Tête d'Or et à la Loge de la Bienfaisance, située aux Brotteaux)[3], sur la commune de La Guillotière, le longe de la grand'route de Grenoble. Ce terrain appartenait précédemment à Balthazard Jean Macors ; celui-ci fut condamné à mort, le 15 frimaire an 2 (5 décembre 1793) par la commission révolutionnaire de Lyon, en tant que contre-révolutionnaire[4].

Cependant, le cimetière n'ouvre qu'en 1822. Lors du rattachement de la commune de la Guillotière à Lyon en 1852, il devient ainsi le principal cimetière de la ville de Lyon. Néanmoins, dés 1854, il s'avère insuffisant et est complété par son pendant au Sud de la route de Grenoble.

D'après un recensement effectué en 1990, les deux cimetières de la Guillotière comptaient à cette date environ 40000 tombes.

[modifier] Caractéristiques

Le nouveau cimetière est de forme concentrique. De nombreux Lyonnais [5] célèbres y sont enterrés : Auguste (mort le 10 avril 1954) et Louis mort le 6 juin 1948 Lumière, Winckler, Marius Berliet (mort le 17 avril 1949) , Milliat ; le peintre Hector Allemand (mort en 1886) ; le professeur Victor Grignard, prix Nobel de chimie, mort le 13 décembre 1935 ;

Y ont été construits plusieurs monuments , notamment le tombeau des Rancy, surmonté de têtes de chevaux ; la chapelle des Frères Lumière ; une rangée de statues située dans l'allée centrale vers l'édifice crématoire.

[modifier] Notes et références

  1. Dans Rive gauche, N°162, de septembre 2002, article d'Henri Hoquiné : Nos vieux cimetières, cité par http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?s=1093fba277d572f4f677d7dbac1edb94&showtopic=17216&view=findpost&p=31390
  2. http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article225v
  3. Dans Mémoires pour servir à l'histoire de la ville de Lyon pendant la révolution
  4. http://les.guillotines.free.fr/guillo-m.htm
  5. http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/vie_democratique/cimetieres/les_cimetieres_de_la

[modifier] Liens externes