Château de Faye

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[modifier] Introduction

[modifier] Histoire de la Terre et du Chateau de Faye et des Loménie : une "combinazione"

L'année 1690 marque un point crucial de l'Histoire de Faye et des Loménie. C'est en effet de ce moment que date la sortie, provisoire mais longue, de Faye, du patrimoine des Loménie. Pierre de Loménie n'avait pas de postérité. Mais il laissait un frère François qui, lui avait des descendants. Selon les usages du temps, la terre et le Château de Faye revennaient à l'ainé de ses neveux Loménie. Mais par testament du 5 juillet 1690, Pierre de Loménie institua pour une raison personnelle héritier Pierre de Villoutreys son filleul fils d'Annet de Villoutreys et de sa soeur Marie de Loménie. Le dernier représentant des Villoutreys de Faye nommé Louis-Henri Gratz déshérita ses soeurs entièrement au profit de son curateur l'Abbé Louis Léonard de Loménie qu'il institue comme légataire universel. (voir achives de Faye). Faisant preuve d'une grandeur d'âme et d'un désintéressement plutôt rares, l'Abbé de Loménie renonca à l'héritage par acte du 13 octobre 1810 au profit des soeurs du décédé. Mais sous le poids des dettes que leur laissaient leur frère et la charge considérable que contistuait l'entretien du Chateau de Faye à cette époque, il provoque la vente des biens de Faye avec autorisation par un jugement du Tribunal Civil de Saint-Yrieix le 6 mai 1812. Après deux ventes aux enchères, labjucadication ets faite au profit de M. François Tenant de La Tour pour 112.100 francs ( Francs-Or de l'Epoque_ cvombien de mlillions aujourd'hui ? Et par quel coefficeint multiplier ?) Mais alors se produit un coup de théâtre qui éclate dès le lendemain le 9 janvier 1813. Monsieur François Tenant de La Tour a déclaré que l'abjudication des Biens de Faye n'était pas pour lui, qu'il avait enchéri et s'était rendu acquéreur au nom de Monsieur Léonard de Loménie prêtre, demeurant à Faye, commune de Flavignac pour une moitié et pour Madame Jeanne Francoise d'Haubech sa belle-soeur, veuve de François de Loménie, pour l'autre moitié. Ainsi, la longue pateince et plus particulièrement la magnanimité de l'Abbé Louis Léonard, ancien curateur et précepteur de Henri-Gratz de Villoutreys, se trouvait récompenser Et après une éclipse de 123 ans, la famille de Loménie rentrait en possesion des biens qui n'auraient jamais dû quitter. Il semble bien que , l'abjudication fut décidée, l'Abbé ait agi en sous-main, d'accord avec sa belle-soeur. La déclaration de command de François Tenant de La Tour, ami de la famille, est là pour le prouver. Mazarin aurait parlé à ce sujet d'une savante "combinazione", d'ailleurs courante, parfaitement légitime et légale. Ce n'était après tout que très juste après al granduer d'âme dont Louis-Léonard avit fait preuve en renonçant au legs universel e son pupille, qui lui aurait permis d'hhériter de Faye s'il avait voulu sans bopurse délier. L'abbé préféra agir "à la loyale" et il en fut récompensé.