Utilisateur:Ceedjee/Brouillon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'exode palestinien de 1948 (Arabe : الهجرة الفلسطينية al-Hijra al-Filasteeniya) fait référence à l'exode de la population arabe palestinienne durant la guerre de Palestine de 1948.

Durant ce conflit, plus de 700 000[1] arabes palestiniens quittèrent ou furent expulsés de leurs villes et villages et se virent refuser tout droit au retour sur leurs terres tant pendant qu'après le conflit.

La proportion entre les Palestiniens ayant fui ou ayant été chassés, les causes et les responsabilités de l'exode, son caractère circonstantiel ou intentionnel[2], ainsi que le deni de leur droit au retour après les combats sont un sujet hautement débattu tant entre les commentateurs du conflit israélo-palestinien qu'entre les historiens spécialistes des événements de cette époque.

Cet exode est également à la base de la problématique actuelle des réfugiés palestiniens qui constitue un des contentieux des conflits israélo-arabe et israélo-palestinien. Depuis sa naissance, il est l'objet d'une guerre de propagande suite notammement à l'importance des implications qui pourraient découler des responsabilités attribuées à chacun.

Sommaire

[modifier] Événements

[modifier] Contexte

[modifier] Vagues de réfugiés

L'historien Benny Morris distingue 4 vagues principales de réfugiés lors de la Guerre de Palestine de 1948. Après la guerre, il recense plusieurs cas d'expulsions le long des frontières.

Zones d'implantation juive et routes de Palestine le 1er décembre 1947
Zones d'implantation juive et routes de Palestine le 1er décembre 1947

[modifier] 30 novembre 1947 - 31 mars 1948

De décembre 1947 à janvier 1948, la « panique grandit dans les classes aisées arabes et on assiste à un exode régulier de la part de ceux qui peuvent s'offrir de quitter le pays »[3]. Fin janvier 70 000 Arabes environ qui ont fui l'insécurité et les agglomérations[4]. Fin mars, le total des réfugiés se monte à 100 000 environ[5].

Ces gens constituent la première vague des réfugiés palestiniens de la Guerre de Palestine de 1948. Parmi ceux-ci on trouve principalement les membres des classes moyennes et supérieures, dont la plupart des familles des représentants du Haut Comité arabe ou des dirigeants locaux[6]. Partent également les étrangers Arabes installés en Palestine. Via les ports d'Haïfa et de Jaffa ou l'aéroport de Lydda[7], toutes ces familles vont s'installer dans les capitales voisines[8]. Elles espèrent certainement retourner une fois les hostilités terminées comme ce fut le cas lors de la Grande Révolte de 1936-1939[9],[10]. Ces chiffres sont néanmoins trop importants pour ne concerner que les étrangers Arabes et les riches Palestiniens. Il faut y rajouter les fellahins ayant récemment migré depuis leurs villages voisins et non encore complètement installés[11].

[modifier] 1 avril avril - 11 juin 1948

La période du 1 avril au 14 mai marque le passage à l'offensive des forces paramilitaires juives, notamment sur les centres urbains mixtes qui tombent les uns après les autres. Les forces arabe et palestinienne[12] sont écrasées. Le 15 mai, les armées arabes entrent en guerre à leur tour. Une bataille féroce s'engage pour le contrôle de Jérusalem et le 11 juin une première trêve est conclue. La période est également marquée par plusieurs massacres de part et d'autre[13].

Durant cette période, les habitants fuient en masse et plusieurs expulsions se produisent. Dans les 6 villes prises par les forces juives (Tibériade, Haïfa, Safed, Beisan, Jaffa et Acre), il ne reste fin mai qu'environ que 13 000 habitants arabes sur les 177 000 initiaux[réf. nécessaire]. Le phénomène est équivalent dans les faubourgs et la plupart des villages arabes de cette zone. De nombreux arabes fuient les combats de Jérusalem ou sont expulsés de ses faubourgs[réf. nécessaire]. Sur l'ensemble de la seconde phase, les différentes offensives de la Haganah s'accompagne de l'exode massif d'entre 250 000 à 300 000 arabes palestiniens.[réf. nécessaire]

Les causes de l'exode durant cette période sont celles qui sont les plus controversées entre les historiens[réf. nécessaire].

[modifier] 9 juillet 1948 - 15 octobre 1948

Tandis qu'Israël a pu profiter de la trêve pour s'équiper en armes lourdes et pour accroître ses effectifs, les pays arabes n'ont pas pu contourner l'embargo imposer par les Nations-Unies.

Israël en profite pour lancer plusieurs offensives d'envergure du 9 au 18 juillet. Deux d'entre elles sont directement liées à la problématique de l'exode :

1. L'opération Dani a pour objectif de libérer définitivement la route de Jérusalem en faisant sauter l'étau de Latroun. La première phase de l'opération qui prévoit la prise de Ramle et de Lydda mais Tsahal ne peut contourner Latroun.

Au contraire de se qui s'est passé auparavant, la population de fuit pas. Pour des raisons controversées, un massacre de près de 250 Palestiniens est commis à Lydda. L'armée israélienne expulse ensuite en masse les 60 000 habitants de Lydda et Ramle en les dirigeants vers les lignes de transjordaniennes.

2. L'opération Dekel a pour but d'élargir le couloir qui joint la plaine côtière à l'est de la Galilée. L'armée de Libération arabe qui contrôle la zone est rapidement repoussée et Nazareth tombe sans combattre le 16 juillet.

Le commandant des opérations, le colonel Ben Dunkelman reçoit alors l'ordre d'expulser les habitants de Nazareth. Il refuse néanmoins de se soumettre à cet ordre, notamment car il a promis aux habitants qui se rendaient qu'ils ne seraient pas inquiétés. Les habitants restent sur place.

Une seconde trêve débute alors qui perdure jusqu'au 15 octobre. Durant cette trêve les forces israéliennes mènent une série d'opérations de nettoyage à l'intérieur de leur frontière, détruisant plusieurs villages et en chassant leurs habitants. D'autres villages, bien que présentant des positions stratégiques, ne sont pas inquiétés.

Au total, ce sont près de 100,000 Palestiniens qui sont principalement expulsés durant cette période.

[modifier] 15 octobre 1948 - 30 novembre 1948

[modifier] Nettoyage des frontières

[modifier] Blocage du retour

[modifier] Résolution 181

[modifier] Réfugiés palestiniens

[modifier] Causes de l'exode

[modifier] Versions traditonnelles

[modifier] Premières remises en question

[modifier] Nouveaux Historiens

[modifier] The Birth of the Palestinian Refugee Problem

[modifier] Débat historique sur les causes de l'exode

Icône de détail Article détaillé : Débat historique sur les causes de l'exode palestinien de 1948.

[modifier] Débat politique sur les causes de l'exode

[modifier] Conséquences de l'exode

[modifier] Appropriation des terres et des biens palestiniens

[modifier] Débat historique sur le blocage du retour

[modifier] Débat politique sur le droit au retour

[modifier] Processus de paix israélo-palestinien

[modifier] Exode juif palestinien et émigration

(...) On both sides, Arab and Jewish, there was a composite of flight and expulsion. Jews fled in fear from mixed neighborhoods such as the border areas between Jaffa and Tel Aviv, and even from Jaffa itself. There were some 10,000 Jewish refugees in the early stages of the war. Gush Etzion, on the road between Bethlehem and Hebron, was captured by the Arab Legion and local Palestinian forces: the inhabitants were killed or taken prisoner and carried across the Jordan. Their settlements were completely demolished. The settlements Neveh Ya'akov and Atarot north of Jerusalem, also captured, were totally obliterated. All the residents of the Jewish quarter in the Old City in Jerusalem, conquered by local forces with the aid of the Arab Legion, were taken captive. No Jew was allowed to return to settle in the Old City--not even the ultra-Orthodox who detested Zionism and were prepared to live under Arab rule. (Anita Shapira)

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. Entre 700 et 720 000 selon les historiens, 726 000 selon l'onu, 520 000 à 530 000 selon le gouvernement israélien, 900 000 selon les palestiniens (Benny Morris (2003, Appendix I, pp.602-604)
  2. C'est en ces mots qu'Henry Laurens analyse la controverse entre historiens dans Épilogue. Retour à 1948. Ou les limites de l'interprétation historique., section intentionnalisme et circonstancialisme publié dans Eugène Rogan et Avi Shlaim (2002), pp.222-224.
  3. United Nations Special Commission (16 avril 1948), § II.7.3
  4. Ilan Pappé (2000), p.125
  5. Benny Morris (2003), p.67
  6. Benny Morris (2003), p.67
  7. Yoav Gelber (2006), p.77
  8. Yoav Gelber (2006), chap.5
  9. C'est le cas de la famille du célèbre Edward Said (Singh, Amritjit (2004). Interviews With Edward W. Said, (pp. 19 and 219), University Press of Mississippi)
  10. Yoav Gelber (2006), p.77
  11. Yoav Gelber (2006), p.76
  12. l'Armée de libération arabe et la Jihad al-Muqadas
  13. Chronologiquement, le massacre de Deir Yassin le 9 avril (110 morts; 254 rapports à l'époque), le massacre du convoi de l'hôpital Hadassah le 13 avril (77 morts), le massacre d'Ein al Zeitun le 1 mai (entre 30 et 70 prisonniers sont tués par le Palmach), le massacre de Kfar Etzion le 13 mai (129 défenseurs tués sur 133) et le massacre d'Abu Shusha le 14 mai (entre 60 et 70 défenseurs tués).

[modifier] Documentation

Ouvrages spécifiques au sujet

Ouvrages traitant du sujet de manière annexe

Articles de revues

Articles en ligne

[modifier] Liens internes