Discuter:Catholicisme social

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Ne faudrait-il pas fusionner cet article avec l'article Doctrine sociale de l'Église ? (je préfère catholicisme social comme titre). Pautard 29 juin 2006 à 22:22 (CEST)

En fait, je ne pense pas que cela soit necessaire, ni meme vraiment relevant. La doctrine sociale de l'Eglise n'est pas toujours d'accord avec toutes les actions qui se posent comme des mouvements issus du catholicisme social; qui sont souvent en avant des mesures clericales. Certains patrons industriuels catholiques, par exemple, ont eu une action bien anteieure aux encycliques papales sur le besoin d'une Eglise plus "sociale".

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Le catholicisme social n'est pas du tout en contradiction avec le libéralisme économique. Il préconise l'éducation des pauvres (ceux ci ont des comportements immoraux et d'imprévoyance : ils n'épargnent pas) par les bourgeois qui sont investis d'une mission caritative. l'État ne doit en aucun cas intervenir dans la sphère sociale. Les thèses du socialisme associationniste sont jugés par ce courant comme régressives car elles maintiennent l'ouvrier, par un assistanat social, dans leurs "mauvais" comportements. Le catholicisme social n'a rien à voir une quelconque doctrine cléricale. Les tenants de ce courant sont avant tout des libéraux (au sens général) proche du catholicisme.

[modifier] la suppression des corporations

La suppression des corporations ne date pas de la loi Le Chapellier : certes, celle-ci interdisait le droit d'association mais les corporations n'étaient pas véritablement des associations. Elles tenaient leur pouvoir, non pas de leur poids en adhérents, mais des privilèges royaux. C'est donc suite à la nuit du 4 aout 1789 que les corporations ont perdu leur substance.

Il est bon de rappeler que les privilèges royaux ne concernaient pas seulement la haute noblesse et le haut clergé ainsi que l'histoire officielle, réécrite depuis la révolution pour justifier celle-ci et détruire l'idée monarchique toujours présente dans le peuple, veut bien le montrer.

Les privilèges ont été accordé par la monarchie pour dénouer des situations blocantes figeant la société. Bien loin d'affermir les forts, ils créaient de nouveaux espace de liberté pour les faibles. Plutôt que des contraintes, impopulaires et politiquement dangereuses lorsqu'elles s'attaquaient de front aux puissants, elle créait de nouveaux espaces de liberté. Cela a été le cas par exemple des villes franches, des marchés et foire qui ont combattu le pouvoir de la féodalité au moment où celui-ci ne se justifiait plus.

Les privilèges ont le plus souvent constitué des contrepouvoirs, tant contre les puissants que contre le pouvoir absolu royal. Il est bon de se souvenir que les parlements de province étaient eux même protégés par des privilèges.

Il est certain que les révolutionnaires centralisateurs ne pouvaient tolérer de telles limitations dans leur marche vers le libéralisme sauvage...