Calvaire (film)

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Calvaire est un film belge réalisé par Fabrice Du Welz, sorti en 2004.

Sommaire

1 Synopsis
2 Fiche technique
3 Distribution
4 Autour du film
5 Distinctions
6 Liens externes
7 Notes et références

[modifier] Synopsis

Marc Stevens est un jeune chanteur de charme. Après un gala dans un village misérable des Ardennes belges, il tombe en panne en pleine forêt et finit, guidé par Boris, un jeune homme étrange à la recherche de sa chienne Bella, à l'auberge tenue par Bartel. Celui-ci verra en Marc une "réincarnation" de son ex-femme Gloria, et séquestrera, violera, tondra et enlaidira Marc, pour qu'il ne soit pas une tentation pour les autres hommes du village à proximité...

[modifier] Fiche technique

Titre : Calvaire
Réalisation : Fabrice Du Welz
Scénario : Fabrice Du Welz et Romain Protat
Production : Michael Gentile, Eddy Géradon-Luyckx et Vincent Tavier
Budget : 1,71 millions d'euros
Musique : Vincent Cahay
Photographie : Benoît Debie
Montage : Sabine Hubeaux
Décors : Manu de Meulemeester
Costumes : Geraldine Picron
Pays d'origine : Belgique, France, Luxembourg
Format : Couleurs - 2,35:1 - DTS - 16 mm
Genre : Horreur
Durée : 94 minutes
Dates de sortie : 18 mai 2004 (festival de Cannes), 9 mars 2005 (Belgique), 16 mars 2005 (France)
Film interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en France

[modifier] Distribution

Laurent Lucas : Marc Stevens
Jackie Berroyer : Bartel
Philippe Nahon : Robert Orton
Jean-Luc Couchard : Boris
Brigitte Lahaie : Mademoiselle Vicky
Gigi Coursigny : Madame Langhoff
Philippe Grand'Henry : Tomas Orton
Jo Prestia : Fermier Mylène
Marc Lefebvre : Lucien
Alfred David : Roland
Alain Delaunois : Gáant
Vincent Cahay : Stan, le pianiste
Johan Meys : Rosto

[modifier] Autour du film

L'influence principale du réalisateur pour ce film est La Traque (1975) de Serge Leroy^[1], tandis que la scène de danse dans le bar serait, d'après un commentaire du cinéaste présent dans le making of, directement empruntée à Un soir, un train (1968) d'André Delvaux.
Le personnage de Marc Stevens reprend des chansons de Marc Aryan, chanteur belge avec qui il partage son prénom. Bartel, quant à lui, est un clin d'œil au réalisateur Paul Bartel, à qui l'on doit La Course à la mort de l'an 2000 (1975) ou Eating Raoul (1982).
Premier long métrage du cinéaste, Jackie Berroyer et Jean-Luc Couchard faisaient déjà parti de la distribution de Quand on est amoureux c'est merveilleux (1999), premier court-métrage Fabrice Du Welz.

[modifier] Distinctions

Grand Prix du meilleur film fantastique européen, lors du Festival du film fantastique d'Amsterdam en 2005.
Prix de la critique internationale, prix du jury et prix Première, lors du festival Fantastic'Arts en 2005.
Nomination au prix de la meilleure photographie, lors des Joseph Plateau Awards en 2006.