Cadolive

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Cadolive
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône Bouches-du-Rhône
Arrondissement Marseille (chef lieu)
Canton Roquevaire
Code Insee 13020
Code postal 13950
Maire
Mandat en cours
Serge Perottino
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Lou Païs d'Estello et Dou Merlançoun (dissoute 1/1/2007)
Latitude
Longitude
43° 23' ??" à 43° 25' ??"
Est 5° 30' 18" à 5° 33' ??"
Altitude 328m (Saint-Joseph) (mini) – 645m (Mont Julien) (maxi)
Superficie 4,18 km²
Population sans
doubles comptes
2 087 hab.
(1999)
Densité 111 hab./km²

Cadolive est une commune française de 2087 habitants (1999), située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se situe à l'extrémité orientale du Massif de l’Etoile entre Peypin et Saint-Savournin.

Cadolive dans les Bouches-du-Rhône
Cadolive dans les Bouches-du-Rhône
Cadolive dans les Bouches-du-Rhône





Sommaire

[modifier] Situation géographique et climat

Pays autour de Cadolive
Pays autour de Cadolive
Cadolive depuis l'entrée est (côté Peypin) Au loin la montagne Sainte-Victoire - 1er mars 2006
Cadolive depuis l'entrée est (côté Peypin)
Au loin la montagne Sainte-Victoire - 1er mars 2006
L'Hôtel de Ville - 1er mars 2006
L'Hôtel de Ville - 1er mars 2006

La totalité du territoire de la commune s’étend sur 418 hectares autour du Massif de l'Etoile avec comme point culminant à 645m, le Mont Julien. Une importante partie du territoire, située sur le flanc Sud est inhabitée.
La commune s'étend sur près de 1800m d'Est en Ouest (du Puits Germain à la limite de la zone d'activité de Valdonne) et sur 5000m du Sud-Est au Nord-Ouest (du Bau de l'Aigle a la limite de la Valentine).
Malgré sa proximité avec Marseille (quelques kilomètres à vol d'oiseau), Cadolive a un climat plus rude l'hiver. Il n'est pas rare d'avoir des températures négatives. La neige n'y est pas non plus exceptionnelle.

Les communes environnantes sont :

La commune est composée des quartiers suivants :

  • Le centre village , traversé par la D7 qui relie Saint-Savournin à Peypin.
  • L'Ortolan, au Nord-Est, vers Saint-Savournin.
  • Le Pâté, en face du Collet Blanc (commune de Saint-Savournin).
  • Chante-Coucou, sous le village au Nord.
  • La Reyne, sous le village au Nord-Ouest.
  • Saint-Joseph, tout au Nord, près de la zone d'activité de Valdonne.

Malgré leur proximité avec Cadolive, le hameau l'Auberge Neuve situé juste dessous le village, le quartier Bel-Air à la sortie Sud-Est du village ou la zone d'activité de la Valdonne font partie de la commune de Peypin.

[modifier] Population

Evolution de la population
Année nombre d'habitants
1820 215 (Cadolive est un quartier de Saint-Savournin)
1876 628 (Cadolive est un quartier de Saint-Savournin)
1891 931 (Cadolive est un quartier de Saint-Savournin)
1999 2087

[modifier] Histoire

L'histoire de Cadolive est intimement liée avec celle de Saint-Savournin : jusqu'en 1900, Cadolive n'est qu'un hameau de Saint-Savournin. Se réferer à Saint-Savournin pour :

  • Histoire du néolithique au XVIIIe siècle.
  • Les Mines

En tant que hameau, Cadolive jouissait déjà d'une relative autonomie avec son école, son église, sa poste et son cimetière :

  • L'église, d'abord chapelle de secours construite en 1851 fut érigée en prieuré dès 1854. Elle est dévolue à Saint-Lazare. Son clocher est surmonté d'un campanile original. L'horloge a été remplacée en 1908.
  • L'eau de la fontaine alimente le village en eau potable depuis 1867 suivant un débit moyen de 15 litres à la minute.
  • L'agence postale ouvre en 1894.
  • La même année, le premier lavoir est construit.
  • Une école privée réservée aux filles ouvre ses portes dès 1879, mais il faudra attendre 1895 pour voir s'ouvrir l'école publique.

C'est aussi à cette époque que sont créés le cercle de l'Avenir et la société philharmonique.
C'est finalement le 15 mars 1900, suite à de nombreuses dissensions avec le chef-lieu, que Cadolive fait scission.
En 1902, Albert Armand, propriétaire des mines de Valdonne et premier maire de la commune fait construire à ses frais un imposant Hôtel de Ville. La même année, un dispensaire est crée derrière la mairie pour soigner les mineurs ou aider les mères à accoucher.
A partir de juin 1909, le village se dote d'un éclairage électrique public, assuré par seize lampes de dix bougies chacune. en 1911, sont construits des latrines (ancêtres des WC publics) et on achète des tinettes (petits seaux pour l'évacuation des excréta)].
Comme tous les villages aux alentours, Cadolive est animée d'une forte tradition minière. Le premier maire, le compte Armand est à la tête de la compagnie des mines. Le puits Armand (situé sur la commune de Peypin) ouvre en 1891 et connaît une forte activité pendant et après Seconde Guerre mondiale. Il ferme définitivement en 1954. Il fut comblé de cendres hydrauliques en provenance de la centrale thermique de Gardanne.

[modifier] Étymologie & Armoiries

L'origine du nom de Cadolive provient d'une transformation de patronyme : en 1654 apparaît le nom de Mario Olino dans les registres paroissiaux de Saint-Savournin, écrit Ollino en 1674. Puis, le nom est francisé en Olline en 1680 pour devenir Ollive en 1744. Entre 1702 et 1766, de nombreux membres des familles Ollive vivaient autour de l'actuel Cadolive. Enco d'Olive, (préposition provençale encò, « chez », désignant la « propriété d'Olive ») est devenu par contraction « Codolive ». Au XIXe siècle, par erreur, « Codolive » s'est transformé en « Cadolive », que l'usage a retenu pour désigner ce hameau de Saint-Savournin, avant de devenir la commune de Cadolive en 1900.

La commune prend alors pour devise Cado oulivo ven a ben (« Chaque olive réussit bien ! ») Les habitants s'appellent les Cadolivains et le Cadolivaines.

L’armoiries du village représente un brin d'olivier, surmonté par la devise du village.

[modifier] Personnalités célèbres

[modifier] Sources

  • Monographie de Saint-Savournin par Yves Besson (1995), disponible à la bibliothèque de Saint-Savournin.
  • Cadolive au bon vieux temps par Roselyne & Jean-Paul Bonnefoy. Editions A. Barthélémy, Avignon, disponible à la bibliothèque de Saint-Savournin

Cet article a été rédigé avec l'aide des informations contenues dans ces deux livres.

[modifier] Voir aussi

Saint-Savournin
La Valentine

[modifier] Galerie de Photos

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