Céou

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Céou
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Longueur	55,1 km
Débit moyen	3,34 m³.s^-1 mesurés à Saint-Cybranet
Surface du bassin	610 km²
Régime	pluvial
Se jette dans	la Dordogne
Bassin collecteur	la Dordogne
Pays	France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Céou (occitan : lo Seu) est une rivière française qui coule dans les départements du Lot (46) et de la Dordogne (24). C'est un affluent de la Dordogne en rive gauche.

[modifier] Géographie

Le Céou prend naissance à Montfaucon, petite localité de la partie occidentale du Causse de Gramat, moins de quinze kilomètres au sud-sud-ouest de Rocamadour. Il se jette dans la Dordogne (rive gauche) à Castelnaud-la-Chapelle, à 5 kilomètres à l'ouest de Domme et une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Sarlat-la-Canéda.

[modifier] Hydrologie

Le Céou est une rivière peu abondante. Son débit a été observé sur une période de 40 ans (1968-2007), à Saint-Cybranet, localité située peu avant son confluent avec la Dordogne ^[1]. Le bassin versant de la rivière y est de 603 km² soit la quasi totalité de celui-ci.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Saint-Cybranet est de 3,44 m³ par seconde.

Le Céou présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, avec une période de hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 4,1 et 7,36 m³ par seconde, de décembre à mai inclus (avec un maximum en février). Dès fin mai le débit diminue rapidement pour aboutir à la période des basses eaux qui se déroule de juillet à septembre, accompagnée une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,454 m³ au mois d'août, ce qui n'est pas extrêmement sévère pour un cours d'eau de cette taille. Cependant les fluctuations de débit peuvent être bien plus importantes d'après les années et sur des périodes plus courtes.

À l'étiage le VCN3 peut chuter jusque 0,009 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 9 litres par seconde, ce qui doit être considéré comme très sévère, le cours d'eau étant de ce fait presqu'à sec. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

Quant aux crues, elles peuvent être très importantes compte tenu de la taille du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 44 et 67 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 83 m³ par seconde, le QIX 20 de 98 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 120 m³ par seconde (voir note ^[2] ). ce qui signifie qu'il faut s'attendre tous les 5 ans à une crue de l'ordre de 67 m³ par seconde, et tous les vingt ans à une crue de près de 100 m³ par seconde.

Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Cybranet durant cette période de 40 ans, a été de 104 m³ par seconde le 10 janvier 1996, tandis que le débit journalier maximal enregistré était de 89,2 m³ par seconde le 11 janvier de la même année. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était un peu plus que d'ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire tous les 20-25 ans.

Au total, le Céou est une rivière peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 180 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne française tous bassins confondus, mais aussi très largement inférieur à la moyenne du bassin de la Dordogne (623 millimètres à Bergerac). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre médiocre de 5,7 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Références

↑ Banque Hydro - Station P2484010 - Le Céou à Saint-Cybranet (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.