Busy Going Crazy

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Busy Going Crazy, (titre repris d’une œuvre de Barbara Kruger présente dans l’exposition) est une exposition presentée par la Maison Rouge à Paris du 29 octobre 2006 au 14 janvier 2007.

Réalisée par un commissaire indépendant, David Rosenberg, qui est aussi critique d'art, et enseigne l'histoire de l'art à l'Université d'arts-plastiques de Paris 8 à Saint-Denis, cette exposition a présenté la collection privée du collectionneur belgo-bresilien Sylvio Perlstein

[modifier] Sylvio Perlstein

Ce diamantaire-bijoutier passionné pour Dada, le Surréalisme, l’ Art minimal et conceptuel, le Nouveau Réalisme, l’Arte Povera autant que pour la photographie des années 1920 à aujourd’hui, rassemble à peu près 300 œuvres.

Il explique lui-même : « La photographie 20-30 me passionne tout autant que l’art minimal et conceptuel. Je collectionne des œuvres dada et surréaliste comme l’art contemporain ou bien encore l’art des années 60 […] Je suis attiré par les œuvres non-conformiste, étrange. J’apprécie aussi beaucoup l’humour. Je choisie des œuvres dont je ne sais pas se qu’elle sont véritablement ni pourquoi on les appelle œuvres d’art ».

[modifier] Disposition

Les œuvres sont disposées dans différentes salles qui se suivent et on chacune une thématique qui leur est propre. L’exposition commence par un feu rouge et vert : « piétons attendez! passez! » de Takis (Panayotis Vassilakis) puis une série de miroir qui nous renvoient tous par le propre aspect (soit flou car sablé, soit peint, soit où il est inscrit certaines généralisations…) à notre propre image.

Une salle est dédié au mots, elle regroupe donc des œuvres où seuls les mots servent de matériaux. “Salon de Lecture”. On y découvre une toile de Ben («This is art») des dessins de René Magritte, des envois postaux d’On Kawara des néons de Bruce Nauman (non sing-none sign), une machine à écrire, des lettres éparpillés sur un tableau… Avant cette salle une présente des œuvres de Raoul Hausmann, « l’acteur » de 1945, de Man Ray «(«obstruction» 63 cintres en bois), un crâne reliquaire d’une ancienne collection de Paul Éluard, ou encore de Lou Scheper (encre et collage sur papier), Arthur Segal (huile sur toile cadre peint), La Joconde signé LHOOQ, non seulement moustachue mais encore rasée, œuvres plus que célèbre. Dans celle qui lui succède, intitulé : « Explosante fixe » on trouve des œuvres de Salvador Dalí , le « viol » de René Magritte , de Man Ray, des collages d’André Breton, ou une série de photo présenté sous forme d’un tirage de photomaton où différent hommes ferment les yeux. Une autre salles est dédiée aux photos noir et blanc : une série de mains (pouvant représenter différend métier), une série de corps féminin nus dans leur intimité(parfois retouchée), une série de femme qui se regardent dans un miroir, une série de photos de Paul Nougé (« Les buveurs », « les vendanges du sommeil », « la naissance de l’objet », « manteau suspendu dans le vide », « profondeur du sommeil », et « femme effrayée par une ficelle »). Toutes ses séries expriment le thème d’activité humaine et en particulier l’amour qu’il porte aux femmes et au corps féminin.

Dans la salle intitulé «Yellow Fever», c’est une approche de la mort qui est donnée par Sylvio Perlstein avec le néon «war», «hanging head» (tête suspendu du plafond), « 1985 biennal exhibition » de Vik Muniz.

Ceux qui représentent la conception du temps sont situées dans la salle : «ponctuation mécanique» où l’on trouve les œuvres d'Alexander Calder, de Jean Tinguely, Pol Bury et les électro-aimants de Takis. Suit une salle intitulé «+/-» où l’on peut observer «may 8, 1989», «counting alternative zero center». Plus loin, une salle nommé «objets de mon affection» qui est en rapport avec une formule de Man Ray, présente des œuvres-objets dont un assemblage de manomètres d’Arman mais aussi des œuvres, d’Antoni Miralda, de Man Ray mais aussi de Robert Malaval.

La salle «histoires belges» rassemble des œuvres qui on pour but de détruire les clichés avec humour. On trouve une séléction des oeuvres issue du concéptualisme belge. Des artistes comme Marcel Marïen, E. L. T. Mesens ou de Marcel Broodthaers (un fémur peint aux couleurs du drapeaux belge, un tableau présentant des coquilles d’œufs) mais aussi un panneau de moules et un de charbon, . D’autres salles comme «chambre avec vu» présentant un panorama d’Israël Kalya, the eliminator, miroir, néon…ou celle intitulé «photo concept » présentant un radiateur, une voiture volée. En dehors de toutes les salles à thèmes on trouve des œuvres d'Yves Klein, une colonne de plexiglas, un tableau de Sarah Morris «house for rent», une série de femmes nues dans leurs activités habituelle (les courses alimentaires ou la gym…). Deux vidéos où deux personnes expriment leur sentiment et leurs habitudes en anglais. Reste encore deux salles à thèmes : «Le playground» (le terrain de jeux) avec des œuvres de Robert Ryman, Daniel Buren, Agnès Martin, Robert Morris, Donald Judd pour ne citer qu’eux.

La visite se termine sur cette dernière salle situé au sous-sol qui présente des œuvres plus choquantes telle que «Human Oddity» ou «Man Without Head» de Joel-Peter Witkin ou encore «The Interpretation Of A Dream – Triumph Of The Flesh » d’Andres Serrano.