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BRIERE DE L'ISLE Marc, Charles. Auteur, historien humaniste, il s'est spécialisé dans tout ce qui concerne l'Afrique au travers des inititaives de l'ONG AFRICA. Né le 6 septembre 1933 à la Martinique, Marc Charles BRIERE DE l'ISLE est le fils de Charles Henry BRIERE DE L'ISLE, né le 20 janvier 1900 à la Martinique et de Jeanne PERROCHON, née le 15 mai 1899 à la Réunion. Marié, en première noce à Suzanne WONG, née le 9 février 1954 à SAIGON, Marc Charles BRIERE DE L'ISLE est le père du journaliste Marc, Edouard BRIERE DE L'ISLE, né le 25 août 1973 à Perpignan. Ancien du 1er Régiment de Hussards Paracutistes, Marc Charles BRIERE DE L'ISLE connait bien l'histoire de la guerre d'Algérie.

       Vieux régiment de l'Armée de Terre, le 1er Hussards fondé sous le règne de louis XV par un patriote hongrois proscrit, le comte de Bercheny, est actuellement basé à Tarbes. Il s'agit d'un régiment unique dans la mesure où il est le seul régiment blindé de la 11ème Division Parachutiste.
       Le 1er Régiment de Hussards Parachutistes, sur le terrain, remplit trois missions essentielles :
Le renseignement  
L'intervention  
L'appui des régiments d'infanterie parachutiste
       En plus de 10 ans, le 1er RHP a été engagé au Tchad, à partir de 1979 dans le cadre des opérations Tacaud, puis Manta (1984) et enfin Epervier. Il intervient au Liban en 1983 et dans le Golfe en 1990. On retrouve le 1er RHP au Rwanda en 1994 (opération "Turquoise"), encore au Tchad et en République Centrafricaine en 1995 dans le cadre des missions d' assistance militaire sans oublier l'ex-Yougoslavie.
       L'équipement du 1er RHP lui permet d'assurer un bon compromis entre mobilité et puissance de feu. 
       Il dispose notamment de 48 Sagaie, de 68 VBL, de 84 VLTT radio. Ces matériels allient simplicité d'emploi et fiabilité. 
       Parallèlement, le régiment peu mettre en oeuvre une puissance de feu redoutable: 48 canons de 90 mm. (obus "flèche"), 24 postes de tir Milan, 6 canons de 20 mm. Ces différents matériels assurent une capacité significative d'opposition à une menace blindée, jusqu'à une distance de 2000 mètres de jour et 1300 mètres de nuit.
       Ces moyens de combat sont tous aérotransportables par les avions de transport C 160 Transall et C 130 He 

En Algérie, l'exemple du 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP) est un archétype. Cette unité offre la particularité d'avoir été employée successivement : comme élément statique d'une troupe de maintien de l'ordre, puis en flanc-garde sur la frontière algéro-tunisienne, avant de devenir le fer de lance des troupes de cavalerie engagées dans la phase finale de la lutte anti-guérilla. Le 1er RHP arrive en Grande Kabylie en juillet 1956. Jusqu'en 1957, son ordre de bataille est le suivant : un état-major, un escadron de commandement et de services, un escadron à pied (le 3e), le moins bien loti, et trois escadrons blindés équipés de M 24 . À en croire Michel Alibert , les officiers de ce régiment de réserve générale (25e DP) enragent de se voir confinés à un rôle obscur de troupe de secteur. En fait, c'est le 3e escadron qui est au "baroud" le plus souvent. Le régiment fait mouvement vers la ligne Morice en 1958. Au 1er juillet, se mesure, pour les 1er, 2e et 4e escadrons, l'adaptation à la contre-guérilla : les AMM 8 ont remplacé depuis plus d'un an les Chaffee. Dans la région de Tebessa, région lunaire où règne une poussière qui entre même dans les boîtes de vitesse, le 1er RHP participe alors à "La Herse". Cette très éprouvante veille pour les hommes et le matériel prévient tout passage du barrage électrifié et miné. En octobre le régiment reçoit ses premiers Bonux-Panzer , plus discrets (mais plus fragiles) pour effectuer de nuit les rondes de "La Herse". Tous les escadrons en sont bientôt dotés, le 3e gardant seulement un peloton porté sur Dodge 4x4, tandis que la puissance de feu du 2e escadron se trouve renforcée par un peloton de canons de 106 mm sans recul. Les 7 et 8 juillet 1959, en faisant mouvement vers Batna, lors de l'opération "Étincelles" dans le Hodna, dans le cadre du plan Challe, le 1er RHP quitte ses bottes de plomb pour retrouver une totale mobilité. Son efficacité est particulièrement appréciée, le 21 juillet, lors de la première phase de l'opération "Jumelles" en Kabylie. En 1959-1961, le 1er escadron est l'exemple même de l'instrument polyvalent de contre-guérilla. Disposant d'une large autonomie de transport et d'une puissance de feu adaptée au combat rapproché, même dans des terrains accidentés, il peut assurer lui-même sa sécurité grâce à ses deux pelotons blindés dotés d'AM Ferret. Ses deux pelotons portés, équipés de Dodge 4x4 et 6x6, lui permettent la poursuite et la surprise. Deux autres pelotons de combat et un peloton d'échelon, nécessaire pour soutenir la quarantaine de véhicules (pour 120 hommes) de l'escadron lui apportent le complément nécessaire afin de faire face à toute éventualité . Les hussards parachutistes rentrent en métropole en janvier 1962 où ils abandonnent bientôt leurs automitrailleuses légères, légères... rcules, justifiant la raison première du régiment : constituer l'échelon blindé d'urgence de toute intervention. Vous pouvez joindre Marc BRIERE DE L'ISLE sur sur marc.briere@neuf.fr