Bougre-de-Sagouin Jeanson

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Jeanson Bergholt Stuttelet, dit Bougre-de-Sagouin Jeanson, mais aussi Bougre-de-Sagouin « Ca fait-un-peu-fouilli-pour-l’instant-mais-vous-verrez-dans-cinq-cents-ans » Jeanson et Bougre-de-Sagouin « Ecoutez-les-plans-étaient-impeccables-quand-je-les-ai-tracés » Jeanson, est sans conteste le plus pitoyable architecte et ingénieur du multivers, dans la série de roman du Disque-Monde de Terry Pratchett. Il n’apparaît physiquement jamais dans la série, seules ses œuvres sont vues par les protagonistes.

[modifier] Personnage

Le génie de Jeanson s’est épanoui dans des domaines aussi variés que la jardinerie, l’architecture, la musique et la littérature, avec pour technique d’étude une simple philosophie : le refus de comprendre et de différencier « des détails comme les centimètres et les mètres ou les grammes et les kilos »[1] ce qui a rendu ses créations complètement hors de propos et lui valu pas mal de déboires.

Il n’était pas cependant homme à se laisser rebuter par son incompétence[2] et sa capacité à obtenir des résultats qu’un génie aurait du mal à obtenir lui a valu une notoriété considérable. Il n’a jamais manqué de commande, l’excentricité de ses œuvres le mettant à la mode et les riches personnages n’ayant jamais manqué d’adorer ce qu’ils ne peuvent comprendre.

[modifier] Œuvres principales

  • La butte du manoir de Quirm : deux mille tonnes de terre dressées devant les fenêtres parce que « Moi, ça me rendrait fou d’avoir toute la journée sous les yeux un tas d’arbres et de montagnes, pas vous ? ».
  • L’arche commémorative de la bataille de Cromhorne, contenue dans une petite boîte en carton
  • Le service à condiment du seigneur Claqueboîte le Fou, où demeurent quatre familles (la poivrière est utilisée comme silo à grain).
  • Les orgues de l’Opéra d’Ankh-Morpork et de l’Université de l'Invisible[3].
  • Le Pont d’Airain d’Ankh-Morpok, à la chaussée pavée d’or, bordé de huit hippopotames, qui enjambe l’Ankh comme un défi aux lois de l’équilibre[4].
  • Les jardins du Palais du Patricien d’Ankh-Morpok, le clou de sa carrière, qui contiennent notamment une allée bordée d’arbres de deux mètres de long (ne venant et ne menant à rien), le lac à truite (qui ne contient qu’une seule truite longue et fine), la grande fontaine (qui n’a fonctionné qu’une seule fois, projetant des morceaux d’angelot aux quatre coins de la ville), le cadran solaire à carillon (qui a une forte tendance à exploser sur les coups de midi), le labyrinthe (si petit qu’on s’y perd à le chercher) et le hoho (fossé délicieusement caché, sorte de clôture en négatif)

[modifier] Références

  1. Disque-monde : Le Vade-Mecum de Terry Pratchett, illustré par Stephen Briggs, aux éditions Atalante
  2. Comme il le disait lui-même : « Il n’est point besoin de savoir reconnaître un échec pour persévérer. D’ailleurs, celui qui voit la paille dans l’oeil de son voisin ne remarque pas la poutre qui lui tombe sur la tête. »
  3. Ce dernier est d’ailleurs doté de la plus grande étendue sonore jamais possédée par un instrument. Il est en outre curieusement relié à l’ablatorium d’intérieur qualité supérieure Typhon, que le dernier à s’en être servi, l’archichancelier Mustrum Ridculle, a fait immédiatement murer définitivement.
  4. La commande initiale concernait une broche pour la duchesse de Sto-Hélit, qui avait précisé : « Vous voyez mon cher Jeanson, je souhaite une petite chose toute simple, une broche, que je pourrai porter lors des cérémonies, avec peut-être quelque élément qui évoque l’Ankh et la nature. Un gracieux petit animal serait par exemple le bienvenu. »
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