Bief de partage
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Le bief de partage d'un canal à bief de partage est le bief dont le plan d'eau a l'altitude la plus élevée. Il se rencontre uniquement sur les canaux reliant deux vallées (« canal de jonction »).
Exemples de canaux à bief de partage :
- le canal de l'Oise à l'Aisne, le canal de la Marne à la Saône,
- le Canal du midi lequel relie la Garonne à la Méditerranée
- le Canal de Roubaix qui fait partie de la liaison Deûle-Escaut
Le problème essentiel de ces biefs est leur alimentation en eau. En effet, à chaque fois qu'un bateau franchit l'une des écluses tenant ce bief, une certaine quantité d'eau est transférée irrémédiablement à l'aval. Afin de maintenir le mouillage pour la navigation dans le bief de partage, il est nécessaire d'alimenter en eau le bief de la quantité perdue.
L'alimentation en eau est assurée par l'un des deux systèmes suivants :
- admission par une rigole d'alimentation munie de vannes, depuis un barrage réservoir situé en altitude. Ces réservoirs en France sont généralement anciens (lac du Der, barrages de Torcy, Lac de Saint-Ferréol) ;
- pompage en rivière grâce à une station appelée indifféremment « station de relèvement », « usine élévatoire », « station de pompage », etc. (cas du Canal du Nord, du canal de Roubaix, etc.)
L'opposé d'un canal à bief de partage est un canal latéral, ou canal de dérivation.
