Beaumont-de-Lomagne

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Beaumont-de-Lomagne
Pays
drapeau de la France
     France
Région Midi-Pyrénées
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Canton Beaumont-de-Lomagne
(chef-lieu)
Code Insee 82013
Code postal 82500
Maire
Mandat en cours
Jean-Luc Deprince
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne tarn-et-garonnaise
Coordonnées
géographiques
43° 53′ 02″ Nord
         0° 59′ 21″ Est
/ 43.8838888889, 0.989166666667
Altitudes moyenne : 119 m
minimale : 96 m
maximale : 252 m
Superficie 4 616 ha = 46,16 km²
Population sans
doubles comptes
3 959 hab.
(1999)
Densité 79 hab./km²
Carte de localisation de Beaumont-de-Lomagne

Beaumont-de-Lomagne est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne et la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Beaumontois.

Sommaire

[modifier] Géographie

Commune traversée par la Gimone

[modifier] Histoire

Beaumont-de-Lomagne, bastide fondée en 1276 à la suite de l’acte de paréage entre l’abbaye de Grandselve et le roi Philippe le Hardi représenté par son sénéchal de Toulouse, Eustache de Beaumarchais, se voit octroyer en 1278 une charte de coutumes très libérale pour l’époque qui définit les droits et les devoirs de ses habitants.

En 1280 commence à s’élever la vaste église à chevet plat trahissant l’influence de Cîtaux. Le clocher, réalisé au XVe siècle, ressemble à celui de Saint-Sernin, à Toulouse.

La halle, au centre de la place, est destinée à abriter le marché du samedi. La construction de l’église se termine vers 1430 et l’évêque de Montauban, chassé de cette ville par les anglais, en fait sa cathédrale jusqu’en 1432.

Le XIVe siècle est marqué par le début de la Guerre de Cent Ans. Prise par les anglais en 1345, Beaumont est délivrée en 1350 mais continue à subir les pillages des " routiers " et la guerre civile due à l’opposition de deux chefs militaires : le comte de Foix et Jean d'Armagnac. Le siècle se termine par une épidémie de peste qui fait 500 morts.

Beaumont, cité catholique était entourée par 3 villes protestantes : Montauban, Mas-Grenier et Mauvezin. En 1577, Henri III vendit Beaumont à Henri III de Navarre (futur Henri IV), chef des protestants dont une troupe venait de massacrer une centaine de beaumontois.

En décembre 1580, 600 mercenaires de Montauban, démobilisés, prirent Beaumont et y restèrent 2 mois, causant beaucoup de dégâts. La paix revenue, beaucoup de beaumontois avaient adopté les idées de tolérance d’Henri IV.

Au XVIIe siècle, Louis XIII fait assiéger plusieurs villes du Sud-Ouest dont Beaumont. Le " Château du Roi " est détruit par décret royal. Louis XIII en 1639 vendit Beaumont au prince de Condé.

Sous Louis XIV, Beaumont ayant pour vicomte Arnaud de Conti, l’un des chefs de la Fronde, se voit engagée dans la rébellion, ce qui lui occasionne des pertes considérables. Il en résulta en 1651 une occupation de la ville par les troupes des Princes révoltés contre le roi. L’affaire se termina sans combat, mais Beaumont, ruinée, dut payer une lourde amende. Une terrible épidémie de peste clôtura ces événements.

En 1702, la ville ne compte que 2 400 habitants. Avec la période de paix, elle entreprend différents travaux et redevient prospère.

En 1777, les remparts sont détruits. Le passé guerrier de Beaumont n’est plus qu’un souvenir. Après avoir envoyé un délégué aux Etats Généraux, Beaumont crée un club révolutionnaire. A partir de 1790, la ville fait partie du département de Haute-Garonne et se voit écartée au profit de Grenade, sa voisine et rivale, de la fonction de chef-lieu de district. En 1808, nouveau découpage des départements par Napoléon Ier. Beaumont est désormais en Tarn-et-Garonne.

De nos jours, si l’importance des grandes foires a décru, Beaumont demeure un marché agricole important grâce à la culture de l’ail. De son passé qui ne fut pas sans gloire, elle garde la mémoire grâce à ses vieux édifices : l’église, semi-forteresse dont la masse imposante domine la ville, la grande halle à l’importante charpente ainsi qu’une quinzaine d’hôtels particuliers dont la majorité date de la période allant du XVIIe au XIXe siècle.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 2014 Jean-Luc Deprince PRG
mars 2001 2008 Faustin Llido UMP Docteur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
3486 3629 3625 3579 3488 3690
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Hôtel Toureilh (XVIIè) actuellement la Mairie
  • Halle du XIVè et couverts sur deux côtés
  • Statue du mathématicien Pierre Fermat
  • Hôtel Fermat 1500/1800 - rue Fermat
  • Maison à deux croisées du XVIe siècle - rue de l’Eglise
  • Eglise gothique méridional et clocher octogonal toulousain. Sa construction a débuté vers 1280.
  • Presbytère (vers le XVe siècle) - rue du presbytère
  • Maison du Seigneur d’Argombat (XVIe) - rue de l’Eglise
  • Hôtel du Saline puis du Rouble - rue Fermat
  • Maison de Jean d’Armagnac, (XVe siècle)- rue de la République
  • Hôtel de Noble (XVIIIe) - rue de la République
  • Hôtel Vergnes (XVIe et XVIIIe) - rue Lomagne
  • Les Cordeliers, Hôpital St Jacques au XIIIe et XIVe, couvent au XVIIe. - rue Despeyrous
  • Couvent des Clarisses XVIIe - rue Toureilh
  • Hôtel Long, fin du XVIIIe. - rue Nationale
  • Hôtel de François Bordes - rue Nationale
  • Maison de François Darquier, - rue Darquier
  • Premières maisons de Beaumont rue Launac et rue Toureilh
  • Hippodrome de Borde-Vieille

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes

[modifier] Liens de la commune

[modifier] Liens généralistes