Bataille de Bobr

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La bataille de Bobr est un affrontement limité entre des éléments de la Légion des volontaires français (LVF) au sein de la Wehrmacht et l’armée soviétique, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, près de la rivière Bobr, au Sud-Est de Borissov.

Sommaire

[modifier] Forces en présence, avant l’affrontement

La bataille de Bobr se déroula les 26 et 27 juin 1944. Du côté allemand, se trouvent les Ier bataillon, 13e compagnie du IVe bataillon et deux compagnies du IIIe bataillon, de la PAK régimentaire de la Légion des volontaires français, soit environ 600 hommes, assistés le premier jour d'une centaine de SS Polizei. Du côté soviétique, sont alignés quatre ou cinq bataillons à effectif complet de l'Armée rouge, épaulés par plusieurs chars T-34.

Suite à la retraite générale du front de l'Est dans le secteur "centre" de la Russie blanche (Biélorussie), les soldats français de la Wehrmacht s'enterrent pour retarder la progression des Soviétiques et permettre aux divisions de la Wehrmacht de se replier par la Magistrale pour éviter l'encerclement. Ils s'installent le 22 juin 1944 près du Bobr, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Borissov que traverse la Bérésina.

[modifier] La bataille

Ils sont renforcés, le 25 juin 1944 par quatre chars Tigres et 6 pièces de 37 mm de la PAK. Ce Kampfgruppe est dirigé par le commandant Jean Bridoux, fils du ministre de la guerre de Vichy.

L'assaut commence le 26 juin à quatre heures du matin. Bien que les Soviétiques aient un matériel lourd important — de nombreux canons, des Katyushas, des mortiers lourds et de très nombreux char russes et américains — les Français résistent. Ils subissent 5 assauts, ils se battent même au corps à corps pour conserver un cimetière.

[modifier] Bilan

Les Français sont relevés le 27 juin au matin. Ils perdent 41 hommes, 24 blessés et détruisent à peu près le même nombre de chars russes (26 par les Tigres, 13 par la PAK régimentaire et 1 par un tireur de la compagnie Rigide et mettent hors de combat plusieurs centaines de soldats de l'Armée rouge.

D'après l'auteur Saint-Loup, les journaux russes auraient écrit sur cette bataille : « (...) sur la rivière Bobr, des unités blindées appartenant aux deux fronts de Russie blanche se sont heurtées à la résistance de deux divisions françaises », alors qu'ils étaient à peine 600.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

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