Barrage de Naussac
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| Barrage de Naussac | |
|---|---|
| Localisation | |
| Pays | France |
| Cours d’eau | Allier (rivière) puis Loire (fleuve) |
| Objectifs et impact | |
| Vocation | réservoir - écrêteur de crues |
| Date de début des travaux | 1er octobre 1976 |
| Date de fin des travaux | 1er novembre 1980 |
| Année de mise en service | 1983 |
| Structure | |
| Type | Donnée non renseignée |
| Hauteur du barrage (lit rivière) | 50 m |
| Longueur du barrage | 240 m |
| Epaisseur du barrage (au sommet) | 9 m |
| Epaisseur du barrage (à la base) | 145 m |
| Réservoir | |
| Volume du réservoir | 190 Mm3 |
| Surface du réservoir | 1 050 ha |
| Centrale hydroélectrique | |
| Barrage - hydrologie | |
Le barrage de Naussac est situé près de Langogne, en Lozère. Il a été créé en même temps que le lac de Naussac, nécessitant la destruction du village du même nom.
Sommaire |
[modifier] Présentation
La première tranche a été mise en service en 1983, la construction du barrage engloutissant le vieux Naussac qui fut reconstruit plus haut, juste à côté de Langogne. La seconde tranche, destinée à améliorer la capacité de la première, a été mise en service en 1998.
[modifier] Rôle du barrage
Le barrage de Naussac permet l'été d'assurer, grâce à des lâchers, un débit minimum de la Loire au niveau de Gien, dont la station de mesure sert de référence pour les centrales nucléaires de Belleville (Cher) et de Dampierre (Loiret) : les lâchers d'eau doivent permettre le refroidissement de ces centrales en été. Diverses associations écologistes ont dénoncé la construction de ce barrage (ainsi que de celui de Villerest) au profit du parc nucléaire[1]. L'eau retenue sert aussi dans une moindre mesure en cas de sécheresse pour l'agriculture locale.
