Barbaira

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Barbaira
Carte de localisation de Barbaira
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Canton Capendu
Code Insee 11027
Code postal 11800
Maire
Mandat en cours
Robert Amouroux
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont d'Alaric
Latitude
Longitude
43° 11′ 09″ Nord
         2° 30′ 46″ Est
/ 43.1858333333, 2.51277777778
Altitude 66 m (mini) – 502 m (maxi)
Superficie 9,40 km²
Population sans
doubles comptes
523 hab.
(1999)
Densité 55 hab./km²

Barbaira est une commune française, située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Barbairanais.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune est située sur le vignoble de la Montagne d'Alaric qui fait partie du vignoble des Corbières.

[modifier] Armoiries

Blasonnement de la commune : D'azur au chevron d'or.

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Robert Amouroux
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
510 512 503 473 474 523
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Industrie

[modifier] Culture, Terroir et Produits

La commune a sur son territoire les appellations qualitatives suivantes :

ecrivain :Gaston Bonheur (Belvianes 27 novembre 1913 – Montpellier 4 septembre 1980). Fils d’un couple d’instituteurs, Gaston Tesseyre n’a que quelques mois quand son père est tué au tout début de la guerre de 1914. Sa mère retourne alors à Barbaira, son village natal. C’est auprès de sa grand-mère Bonhoure, à qui il empruntera son nom d’auteur, que le futur écrivain apprend l’occitan et les choses de la vigne. Pupille de la Nation, il entrera comme boursier au Lycée de Carcassonne où il vivra dix longues années de pensionnat. Pris en amitié par Estève son professeur de philosophie, il lit ses premiers poèmes à François-Paul Alibert et à René Nelli chez Joë Bousquet que lui a fait connaître celui qui se considère désormais comme son tuteur. Avec son ami Miailhe, il édite Choc, une revue d’inspiration surréaliste qui lui vaut une correspondance avec Jean Cassou et Abel Gance. Estève convainc sa mère de lui laisser poursuivre des études à Paris où son recueil de poèmes Chemin privé est salué par Paul Valéry, Jean Cocteau et Max Jacob. L’institutrice de Barbaira devra se rendre elle-même chez Gallimard pour y signer le contrat d’un premier roman, La Mauvaise fréquentation, au nom de son fils mineur. Celui-ci prend un peu de recul avec cette réussite trop soudaine, passe sa licence de philosophie, se marie, accomplit ses devoirs militaires. Il choisit de mettra sa plume au service du journalisme : Pierre Lazareff l’engage comme grand reporter à Paris-soir. Le jeune homme de 22 ans se souvient de ses années de lycée qu’il évoque dans son roman Les garçons avant d’ s’intéresser à la guerre d’Espagne qu’il “ couvre ” du côté des Républicains. Mobilisé à Carcassonne en 1939, il loue en 1942 le château de Floure, village dont il présidera le Comité de Libération en 1944. Il écrit alors des scenarii de films et des adaptations théâtrales avant d’occuper un poste de rédacteur en chef à Paris-Match en 1947. Il en deviendra le directeur et se partagera entre Paris et sa propriété de Floure, acquise en 1945 et dont il fera un domaine viticole réputé. Personnage obligé de la vie parisienne et de la vie languedocienne il sera fêté dans chacun des deux mondes en référence à son appartenance à l’autre. Son œuvre d’écrivain porte la marque de ce balancement. Qui a cassé le vase de Soissons ? exprime sa nostalgie de l’ancienne école primaire. Si le Midi avait voulu, celle d’une autre histoire possible dont La Croix de ma mère est l’utopie romanesque. Mais c’est dans Soleil oblique, roman à clés, que les Audois, les Carcassonnais en particulier, aiment à retrouver une peinture subtile de la vie locale.

[modifier] Lieux et monuments

  • Charles Trenet qui cite le village de Barbaira dans le refrain de sa chanson "À la porte du garage" (Paroles et Musique: Charles Trenet 1955).
Je t'attendrai à la porte du garage
Tu paraîtras dans ta superbe auto
Il fera nuit mais avec l'éclairage
On pourra voir jusqu'au flanc du coteau
Nous partirons sur la route de Narbonne
Toute la nuit le moteur vrombira
Et nous verrons les tours de Carcassonne
Se profiler à l'horizon de Barbaira
Le lendemain toutes ces randonnées
Nous conduiront peut-être à Montauban
Et pour finir cette belle journée,
Nous irons nous asseoir sur un banc

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes