Béatrice de Rothschild

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La Baronne Béatrice Ephrussi de Rothschild

Béatrice de Rothschild (de son vrai nom Charlotte Béatrix, ou M^me Maurice Ephrussi) est une richissime membre de la Famille Rothschild, née dans le 1er arrondissement de Paris le 14 septembre 1864 et morte à Davos en Suisse le 7 avril 1934

Sommaire

1 Biographie
- 1.1 Villa Ephrussi de Rothschild
2 La baronne dans la littérature
3 Voir aussi
4 Lien externe

[modifier] Biographie

Fille du baron Alphonse de Rothschild elle épouse le 5 juin 1883 le milliardaire juif russe Maurice Ephrussi (Famille Ephrussi)

Villa Ephrussi de Rothschild sur la presqu'île de Cap Ferrat à Saint-Jean-Cap-Ferrat

Le couple est passionné d'architecture, de nature et d'art et collectionne les somptueuses demeures et les collections d'objets les plus inestimables.

A Paris, Béatrice Ephrussi de Rothschild réside dans un hôtel particulier du 19 avenue Foch (aujourd'hui l'ambassade d'Angola).

[modifier] Villa Ephrussi de Rothschild

Elle fait construire, entre 1905 et 1912, la « Villa Ile-de-France » (Villa Ephrussi de Rothschild) à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans les Alpes-Maritimes entre Nice et Monaco. Elle possède également la « Villa Soleil » et la « Villa Rose de France » à Monte-Carlo.

A son décès sans descendance le 7 avril 1934 à l'âge de 75 ans, à Davos en Suisse, la Villa Ephrussi de Rothschild est léguée à l'Institut de France et ouverte au public et son frère cadet, le baron Édouard de Rothschild hérite de sa fortune.

[modifier] La baronne dans la littérature

Le poète écrivain André Becq de Fouquières écrit :

« Je revois le visage de M^me Maurice Ephrussi, née de Rothschild, un visage aux traits fins encadré de cheveux d'argent. Elle était toujours vêtue de bleu nattier, un ruban de même couleur retenant ses boucles, un petit fox-terrier " Marche " couché à ses pieds. [...] M^me Ephrussi vivait très simplement en dépit de sa grande fortune. On murmurait en effet qu'elle avait un grand souci d'économie, cependant il lui arrivait de convier ses amis à de fastueuses soirées et je me souviens d'une nuit d'été, où nous eûmes le privilège de voir, dans les jardins de son hôtel dessinés à la française, et baignés de clair de lune, la Pavlova danser sur des nocturnes de Chopin. »