Azkara

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Article d'une série sur
le deuil
dans le judaïsme
         'Haï, symbole de la vie dans le judaïsme, par euphémisme, et par croyance dans le monde à venir
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Eshet 'Hayil · Tzidouk Haddine
Av HaRahamim
Concepts de l'au-delà
Sheol · Gan Eden · Guehinnom
Olam Haba
Temps messianiques
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La Azkara (אזכרה) ou Hazkara (הזכרה) est une cérémonie tenue chaque année dans le judaïsme pour commémorer une disparition, à la date hébraïque du décès (le Yahrzeit), sauf la première année du décès, où la Azkara peut se tenir après 10 mois.

Elle comporte généralement une visite sur la tombe de la personne disparue, et une lecture de Tehillim, avec quelques prières spécifiques. Le choix des prières et l'ordre de leur lecture varie en fonction de la communauté. La récitation des prières nécessite la tenue d'un minyan, souvent difficile à constituer, à moins de faire appel aux membres (Juifs) travaillant dans le cimetière, ou à des volontaires, généralement issus de la Hevra Kaddisha.

Les textes les plus souvent lus sont :

  • le Psaume 16
  • la lecture de chapitres des Psaumes correspondants au nom hébraïque du défunt
    • Ex. : pour Abel, Hével en Hébreu (Heh-Vav-Lamed), on lira trois chapitres des Psaumes, l'un dont tous les versets commencent par Heh, le second par Vav, le troisième par Lamed.
  • Psaumes de "l'ÂME" (c'est-à-dire Psaumes de NeSHaMaH) : lecture des Psaumes dont les lettres composent le mot âme (נ'ש'מ'ה'), d'après les mêmes règles.
  • Récitation du Kaddish des endeuillés, et de El Male Rahamim, qui prie pour le repos de l'âme du défunt sur base du mérite d'être venus sur sa tombe et/ou d'avoir donné la Tzedaka en sa faveur.

La première année, on pose la Matzevah (pierre tombale). Les suivantes, on l'entretient et on l'embellit, non avec des fleurs, mais avec des pierres. Il est de coutume de déposer une pierre non seulement sur la tombe du défunt, mais aussi les tombes adjacentes, surtout celles où la azkara n'est pas faite. Certains allument aussi une Ner neshama (bougie pour l'âme) au dos de la matzevah

Lorsqu'on ignore comment tenir la cérémonie, on peut s'adresser à un membre du cimetière. IL est de coutume de lui laisser une somme d'argent (non fixée) pour le service qu'il rend, mais on la laisse dans son bureau plutôt que de la lui donner en mains propres (auquel cas cela apparaît comme un salaire).

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