Discuter:Aversion au risque

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Dans le wiki anglais il y a une redirection de risk aversion vers risk. Fafnir 3 jun 2004 à 10:00 (CEST)

OK, je crois qu'il faudra dans le futur à étoffer la page francophone "risque" (qui reste une ébauche) pour qu'elle regroupe les divers aspects propres au risque (aversion au risque, neutralité au risque, prime de risque, etc...) --Pgreenfinch 3 jun 2004 à 10:16 (CEST)

L'économie et la finance sont décidément des sources inépuisables de jargon. Aversion s'emplyait jusqu'ici avec "pour" ou "contre" : « avoir de l'aversion pour/contre quelqu'un/quelque chose ». Voilà maintenant l'« aversion à ». Pas très joli, mais l'économie et l'argent étant souvent très sales, je ne sais pas pourquoi je m'étonne... Je note aussi « neutralité au risque », tout aussi barbare. Ma'ame Michu | Discuter 11 oct 2004 à 19:06 (CEST)

Et oui, ma pôv dame, c'est sûr que, pour une gente dame qui en est restée au moyen âge, le mathématicien Bernouilli, qui a créé ces notions il y a 300 ans, est un jeune galopin sale et barbare . --Pgreenfinch 11 oct 2004 à 19:35 (CEST)

Au vu des quelques variantes rencontrées sur le web, associant "bernouilli" et "aversion", il est quand même permis de s'interroger sur les termes réellement employés à l'époque : "aversion au risque", "aversion pour le risque", "aversion du risque". Et de se demander pourquoi aversion semble employé dans autant de constructions grammaticales différentes (aversion à l'égard de, aversion de, aversion pour, aversion contre). Le TLFi est bien silencieux sur le sujet, malgré la longueur de l'article ([1]. Ma'ame Michu | Discuter 11 oct 2004 à 20:04 (CEST)
Petite recherche sur le web moi aussi (sous l'orthographe correcte Bernoulli, ça aide). Pas trouvé l'oeuvre originale de celui-ci dans sa langue initiale (vraisemblablement le latin) mais il y a une traduction en anglais et elle ne contient pas le mot aversion. Je doute que l'expression aversion au risque soit de Bernoulli lui-même, c'est une création certainement très postérieure. --Touriste 12 oct 2004 à 23:31 (CEST)

Interrogez vous, et interrogez les grammaires, je vous en prie, et faîtes part de vos conclusions et suggestions, elles seront sans doute très précieuses pour perfectionner les articles concernés, mais de grâce, gardez pour vous vos appréciations sur la saleté et la barbarie, elles ne feront aucunement avancer la recherche de la pureté du style, c'était là le sens de mon propos. --Pgreenfinch 11 oct 2004 à 20:40 (CEST)

J'en suis « resté au Moyen Âge » ? Pauvre imbécile... Ma'ame Michu | Discuter 12 oct 2004 à 10:41 (CEST)

C'est l'impression que me donnaient de toute évidence vos propos. Sans doute du fait de mon côté goîtreux, idiot du village et crétin consanguin. Je suis fort obligé de votre grande indulgence pour ne m'avoir traité, avec une grande civilité et une non moins touchante délicatesse, que de pauvre imbécile, Ma'ame la riche intelligente. Et sans doute belle et bonne de surcroît. --Pgreenfinch 12 oct 2004 à 15:19 (CEST)

Peut-on vraiment dire qu'en économie il y a une quelconque aversion pour le risque, alors qu'elle ne marche que grâce à des prises de risque, comme par exemples les investissements, qui sont récompensés largement par des monopoles temporaires, etc. Toutes les théories de Joseph Schumpeter sont basées là-dessus, et il n'existe aucun entrepreneur capitaliste qui ne prenne jamais de risque, et même mieux, qui ne les recherche pas directement. M'enfin c'est une notion centrale de l'économie (notamment schumpeterienne), voila. Tuilindo 12 oct 2004 à 20:45 (CEST)

Seulement voilà, à condition que le gain espéré (espérance mathématique) soit très élevé, très supérieure à la récupération des billes qu'il a investi. C'est la différence entre l'investisseur et le joueur. Et c'est là dessus que se calcule la prime de risque. Et c'est là qu'on peut parler d'aversion *au* risque et non pas d'aversion *pour (ou contre)* le risque, je développe cela plus bas --Pgreenfinch 12 oct 2004 à 23:31 (CEST)


Nota : Ma'ame Michu a d'ailleurs totalement raison en ce qui concerne l'utilisation d'aversion, comme on peut le voir dans le Littré ou n'importe où, mais ce n'était pas la remarque principale que je voulais faire. Tuilindo

L'aversion au risque n'est pas l'aversion pour le risque, j'y reviens, c'est là qu'elle se plante. Il ne s'agit pas de refus du risque mais de la dose de risque acceptée pour un espoir de gain donné. En effet ce qui est appelé risque en économie est le risque chiffrable, ou du moins faisant l'objet d'une estimation (à partir de statistiques, de scenarios, etc...) , alors qu'en langage courant c'est l'incertitude. Une aversion au risque signifie qu'on n'investit que pour une espérance mathématique (après déduction de l'intérêt du capital) supérieure à la somme investie. La neutralité au risque c'est accepter l'égalité entre les deux données. La recherche du risque c'est acceptér une espérance inférieure à la mise (cas du joueur). Enfin il y a d'autres concepts, genre "aversion à la perte", "aversion au regret", qui ont tous un sens précis, cette fois en finance comportementale. Mais comme Ma'am a une aversion à ...l'économie et la finance, faut pas compter qu'elle creuse le sujet pour savoir de quoi il s'agit, avant de faire son petit numéro de pédanterie. --Pgreenfinch 12 oct 2004 à 23:31 (CEST)

Il semble que tant bien "aversion au risque" qu' "aversion pour le risque" soient utilisés. Cf. "pour le risque": [2], [3], [4], [5], etc. Ahbon? 18 avril 2007 à 00:22 (CEST)




Il serait bien d'évoquer la définition mathématique (avec le rapport entre les dérivées premières et secondes de l'utilité). Anais.