Auguste-Jean-Marie Vermorel

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Auguste VermorelPortrait par Félix Vallottonparu dans La Revue blanche en 1897.
Auguste Vermorel
Portrait par Félix Vallotton
paru dans La Revue blanche en 1897.

Auguste-Jean-Marie Vermorel, né à Denicé (Rhône) en 1841 et mort de ses blessures à Versailles en 1871, est une personnalité de la Commune de Paris.

Journaliste, il fonde le journal La Jeune France en 1861. Puis il devient le rédacteur en chef du Courrier français et collabore à la Réforme où il propage les idées socialistes qui lui valent des peines d'emprisonnement. Il publie également Les Hommes de 1848 en 1868, Les Hommes de 1851 en 1869 et Le Parti socialiste en 1870, ainsi que des textes de Danton, de Robespierre et de Marat.

Il est libéré de prison par la proclamation de la République le 4 septembre 1870. Mais il est emprisonné pour sa participation au soulèvement du 31 octobre 1870 contre la politique du Gouvernement de la Défense nationale. Après la fin du siège de Paris par les Allemands (septembre 1870 - mars 1871), il se retire en province, mais revient à Paris après le soulèvement communaliste du 18 mars 1871. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune par le XVIIIe arrondissement ; il siège à la commission de la Justice, puis à la commission Exécutive et enfin à celle de la Sûreté générale. Il fait paraitre deux journaux, L'Ordre et L'Ami du Peuple, chacun arrêté après quatre numéros. Il vote contre la création du Comité de Salut public. Pendant la Semaine sanglante, il combat sur les barricades où il est grièvement blessé le 25 mai 1871. Il est transféré comme prisonnier à Versailles, où il meurt lentement faute de soins.

[modifier] Sources

  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune , Flammarion, collection Champs, 1978
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