Au champ d'honneur

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Bouquets de coquelicots artificiels utilisés comme symbole du souvenir.
Bouquets de coquelicots artificiels utilisés comme symbole du souvenir.

Le poème Au champ d'honneur est la version française du poème In Flanders Fields, écrit le 3 mai 1915 par le lieutenant-colonel John McCrae. La traduction officielle du gouvernement canadien fut effectuée par Jean Pariseau.

Au Canada, il a acquis une réputation mythique : la plupart des écoliers anglophones l'apprennent, certains de ses vers se retrouvent sur les billets de 10$CDN et le club de hockey le Canadien de Montréal en utilise quelques lignes comme devise. Chaque année, à peu près deux semaines avant le Jour du souvenir, d'anciens combattants vendent des coquelicots en papier au Canada.

[modifier] Le poème du souvenir

Ce poème rend hommage aux individus, tant civils que militaires, qui sont morts lors de de la Première Guerre mondiale. Dans les pays du Commonwealth britannique, c'est une partie importante des célébrations entourant le Jour du souvenir (fixé au 11 novembre au Canada).

Texte français

Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.

À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.

Texte original anglais

In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields

Take up our quarrel with the foe:
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields


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