Astronomie en Terre du Milieu

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L'astronomie est l'un des nombreux domaines auxquels s'est attaché J. R. R. Tolkien en créant la Terre du Milieu. Celle-ci étant, selon sa propre expression, un « passé imaginaire » de la Terre, les astres visibles sont les mêmes que dans la réalité, mais ils portent d'autre noms, qui leur ont généralement été donnés par les Elfes.

Sommaire

[modifier] La création des astres

[modifier] Varda et les étoiles

Les étoiles d', l'Univers, furent conçues par la Valië Varda, en deux stades. La majeure partie d'entre elles date de la période des grands travaux des Valar, après leur entrée en Eä[1], mais les plus fameuses et les plus brillantes furent réalisées par Varda à partir de la rosée de l'Arbre Telperion, afin d'illuminer les cieux pour l'éveil des Elfes ; cette tâche est décrite comme « la plus grande entreprise des Valar depuis qu'ils étaient descendus sur Arda[2] ». Elle rassemble également des étoiles anciennes pour former des constellations, la plus fameuse étant la Valacirca, « Faucille des Valar », placée dans le ciel du nord comme défi à Melkor.

[modifier] Les Deux Arbres, le Soleil la Lune

Icône de détail Article détaillé : Arbres de Valinor.

Les Deux Arbres de Valinor, Laurelin et Telperion, sont l'œuvre de la Valië Yavanna. Ils illuminèrent le pays de Valinor jusqu'à leur trépas, causé par Melkor et Ungoliant. Yavanna ne put les ramener à la vie, mais parvint à faire naître un dernier fruit à Laurelin et une dernière fleur à Telperion, qui servirent de bases respectives aux vaisseaux du Soleil (commandé par la Maia Arien) et de la Lune (guidé par le Maia Tilion).

[modifier] Eärendil

Icône de détail Article détaillé : Eärendil.

Eärendil, donné comme équivalent de Vénus, est particulier à plus d'un titre. Il s'agit en fait d'un héros, « le plus grand marin de la légende », qui se rendit auprès des Valar au Premier Âge pour les supplier de venir à l'aide des habitants de la Terre du Milieu, presque entièrement soumis au joug de Morgoth. Les Valar bénirent son vaisseau et l'envoyèrent dans les cieux, où il devint symbole d'espoir (d'où son autre nom, Gil-Estel).

[modifier] Le système solaire

Le nom quenya du système solaire est Arda, « le Royaume », qui désigne dans certains textes la Terre seule. Au sens strict, celle-ci s'appelle Ambar[3] ou Imbar[4], « la Demeure ». Le Soleil est Anar (Anor en sindarin), et la Lune Isil (Ithil).

Les Eldar ont également donné des noms en quenya aux planètes du système solaire[5], qu'ils peuvent toutes voir à l'œil nu, y compris Uranus et Neptune, car leur vision est supérieure à celle des Hommes.[réf. nécessaire]

  • Elemmírë (de elen « étoile » et mírë « joyau ») est la planète Mercure.
  • Eärendil (« ami de la mer ») est Vénus.
  • Carnil (de caran « rouge ») est Mars.
  • Alcarinquë (de alcar « éclat, gloire ») est Jupiter.
  • Lumbar est Saturne.
  • Luinil (de luin « bleu ») est Uranus.
  • Nénar (de nen « eau ») est Neptune.

[modifier] Constellations

Plusieurs constellations sont mentionnées dans Le Seigneur des Anneaux et Le Silmarillion, mais les équivalences avec les astres réels ne sont généralement pas données par Tolkien. Cependant, l'étymologie des noms permet quelques hypothèses.

  • Anarríma[2]
  • Menelmacar, équivalent à Orion[6], aussi appelé Telumehtar et Menelvagor en sindarin[2] ;
  • Soronúmë
  • Remirrath[7], le « réseau d'étoiles », peut-être la Voie lactée ou les Pléiades ;
  • Telumendil
  • Valacirca, la « Faucille des Valar », explicitement associée par Tolkien à la Grande Ourse ;
  • Wilwarin « papillon », sans doute Cassiopée[8].

[modifier] Étoiles

  • Borgil (de born « rouge » et gil « étoile »), de couleur rouge[7], que l'on peut identifier à Bételgeuse ;

[modifier] Notes et références de l'article

  1. J. R. R. Tolkien (trad. Pierre Alien), Le Silmarillion, Pocket, 1984, p. 45.
  2. abc Ibid., p. 58
  3. J. R. R. Tolkien (éd. Christopher Tolkien), The Lost Road and Other Writings, HarperCollins, 2002, p. 372. Ambar y est traduit par le terme grec oikoumenē.
  4. J. R. R. Tolkien (éd. Christopher Tolkien), Morgoth's Ring, HarperCollins, 2002, p. 337.
  5. Ibid., p. 434-6.
  6. J. R. R. Tolkien (trad. Tina Jolas), Le Seigneur des Anneaux, Christian Bourgois, 1992, p. 1202
  7. ab J. R. R. Tolkien (trad. Francis Ledoux), Le Seigneur des Anneaux, Christian Bourgois, 1992, p. 100
  8. J. R. R. Tolkien (trad. Pierre Alien), Le Silmarillion, Pocket, 1984, p. 462.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens et documents externes