Association des petits porteurs actifs

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L’Association des petits porteurs actifs (APPAC) est présidée par Didier Cornardeau qui a déclaré : « Le but est de participer aux conseils d’administration, de ne pas fuir nos responsabilités. Nous ne voulons plus être des actionnaires dormants; nous voulons participer autant que les chefs d’entreprise à la croissance de notre pays ».

L’association aide ses adhérents à constituer des dossiers pour saisir les juridictions pénales. Elle peut aussi porter l’affaire devant les juridictions civiles, en mutualisant le coût de la procédure entre l’ensemble des petits porteurs adhérents.

L’APPAC a été en première ligne, dès 2002, dans l’affaire Vivendi Universal, car c’est sur la base de son dépôt de plainte que la brigade financière a pu démarrer son enquête, en octobre 2002.

L’action de l’Appac a aussi été efficace dans l’Affaire Alstom, avec à mettre à son actif le fait que l’ex-PDG, Pierre Bilger, a renoncé en août 2003 « à son indemnité de départ ainsi qu’à toute forme de rémunération postérieure au 11 mars 2003, soit un montant total brut de 4,1 millions d’euros ». L’ex-PDG a été mis en examen en mai 2003 pour « abus de biens sociaux » dans une enquête sur le versement d’une commission en lien avec la construction du siège de GEC-Alsthom en 1994.

Dans l' Affaire Eurotunnel, l’APPAC a annoncé, le 13 mars 2004, qu’elle soutennait l’Association de défense des actionnaires d’Eurotunnel (Adacte) en votant la résolution de révocation des dirigeants actuels et du Conseil d’Administration d’Eurotunnel, lors de l’assemblée générale du 7 avril 2004.

C'est aussi suite à une plainte notamment déposée par l'APPAC que l'ouverture d'une information judiciaire pour "délit d'initié" a été engagée le jeudi 22 novembre 2006 par le parquet de Paris au sujet de l'affaire EADS et des retards de livraison de l'Airbus A380. EADS était alors dirigée par Noël Forgeard.

Didier Cornadeau est à l'origine d'une intervention très controversée au sujet du dossier Arcelor-Mittal Steel puisqu'il défend le majoritaire Mittal et non pas les minoritaires détenant 6% d'Arcelor à la fin Juin 2007.

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