Ariane Ascaride

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Lors du tournage de Brodeuses. De gauche à droite: Éléonore Faucher, Lola Naymark et Ariane Ascaride.
Lors du tournage de Brodeuses. De gauche à droite: Éléonore Faucher, Lola Naymark et Ariane Ascaride.

Ariane Ascaride est une actrice française, née le 10 octobre 1954 à Marseille (France). Elle a obtenu le César de la meilleure actrice en 1998 pour son rôle dans Marius et Jeannette de Robert Guédiguian.

Sommaire

[modifier] Biographie

Fille d’Henriette, une employée de bureau, et d’un représentant, lui-même fils d’immigré napolitain, Ariane Ascaride assiste très tôt aux spectacles amateurs auxquels participe son père[1]. Elle étudie la sociologie à l’université d’Aix-en-Provence où elle rencontre Robert Guédiguian qui deviendra son compagnon.

Elle entre au Conservatoire national d'art dramatique de Paris où elle suit les cours d'Antoine Vitez et Marcel Bluwal. Dans les années 1970, elle débute au théâtre dans les pièces de son frère Pierre Ascaride, l'un des inventeurs du théâtre à domicile, puis joue dans des petits rôles au cinéma. Son premier véritable rôle lui est offert par René Féret dans La Communion solennelle (1977).

À partir de 1980, elle va apparaître dans tous les films de son mari. Elle est la seule comédienne professionnelle de son premier film, Dernier été. Si À la vie, à la mort ! est plébiscité par la critique en 1990, elle n’est véritablement révélée au grand public qu’avec Marius et Jeannette qui lui vaut un César en 1998.

À la fin des années 1990, d'autres cinéastes tels que Dominique Cabrera (Nadia et les hippopotames en 1999) ou encore Olivier Ducastel et Jacques Martineau (Drôle de Félix en 2000) font également appel à elle.

En 2006, on la retrouve à l’affiche du Voyage en Arménie de Robert Guédiguian, dont elle est co-scénariste mais aussi de Miss Montigny de Miel Van Hoogenbemt et de Changement d'adresse d’Emmanuel Mouret.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

[modifier] Filmographie

Sur le tournage de Brodeuses
Sur le tournage de Brodeuses
Sur le tournage de Brodeuses
Sur le tournage de Brodeuses

[modifier] Théâtre

[modifier] Mise en scène

  • 2005 : Inutile de tuer son père, le monde s'en charge de et avec Pierre Ascaride

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Evoquant son père, Ariane se définit régulièrement comme la "fille de Peter Pan" (voir : le syndrome de Peter Pan). Son frère Pierre a écrit la pièce de théâtre Inutile de tuer son père, le monde s'en charge, à propos de laquelle il évoque ainsi la dette envers son père :
    Mon père n’a jamais rien réussi. Un vrai manche. Il a raté une carrière de coiffeur, il n’a jamais osé vraiment être chanteur ou comédien et a détesté toute sa vie être représentant chez l’Oréal. Lui qui passait un temps fou à bricoler, n’a jamais réalisé que des faux plafonds qui s’écroulaient, des peintures dégoulineuses et des tabourets de guingois. En amour c’était pire, il a pourri la vie de ma mère en la trompant avec opiniâtreté tout en ne parvenant à rendre heureuse aucune de ses maîtresses. Comme on dit à Marseille : « il a tout cagué ! » Cependant la dette est énorme. Ma sœur, mon frère et moi, essayons, depuis cinquante ans, parfois avec une certaine réussite, de faire tout ce qu’il a loupé. Ma sœur en faisant la star, mon frère en faisant l’auteur et moi en faisant ce que je peux.
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