Antoine Cardon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Antoine-Alexandre Cardon est un peintre et graveur bruxellois, né autrichien comme habitant des Pays-Bas, il devint tour à tour Français, et Néerlandais, au gré des changements de souveraineté et brilla dans les arts en chacun de ces régimes.

dessin d'Antoine Brice gravé par Cardon, Consolation de la Monarchie Autrichienne sur la mort de l'Empereur Léopold II
dessin d'Antoine Brice gravé par Cardon, Consolation de la Monarchie Autrichienne sur la mort de l'Empereur Léopold II

Il meurt à Bruxelles en 1822, ville qui l'avait vu naître en 1739 et où il a longtemps habité rue du Persil , près de la place Saint-Michel (actuelle Place des Martyrs).

Il fut l'élève de Hyacinthe de La Peyne, peintre de l'impératrice Marie-Thérèse, et suivit un moment son maître à Vienne.

Grâce à la protection de Charles de Cobenzl, ministre plénipotentiaire de Marie-Thérèse à Bruxelles, il devint pensionnaire du gouvernement et séjourna à Rome et à Naples.

Rappelé à Bruxelles par Cobenzl, il y devint professeur à l'Académie et fit en cette ville une brillante carrière de peintre, portraitiste et surtout de graveur.

En 1810 il fonda à Bruxelles, avec Antoine Brice, une association d'artistes et d'amateurs d'art.

En 1822, le roi Guillaume II des Pays-Bas le nomma membre de l'Institut royal des Pays-Bas.

Antoine Cardon est le père du graveur Antoine Cardon le Jeune (1772-1813) qui s'établit en Angleterre en 1793 et mourut à Londres.

Il fut un membre très enthousiaste de la franc-maçonnerie, qui avait alors un immense succès dans la haute société des Pays-Bas autrichiens, et son nom figure parmi les premiers initiés de la loge de l'Union (troisième loge de Bruxelles, n° 9, inscrit aux tableaux de 1783 et de 1786). Il grava de nombreux diplômes et emblèmes destinés à la maçonnerie.

Parmi ses œuvres profanes, remarquons :

[modifier] Lien externe